Installations sanitaires inadéquates au camp de jour Domaine du lac Gale

PÉTITION. Anciennement une base plein air, le camp de jour du lac Gale à Bromont disposent d’installations sanitaires rustiques et cette situation indisposent bien des parents des enfants qui fréquentent le camp, et ce, depuis plusieurs années. Le 4 août dernier, des parents ont déposé une pétition à la ville de Bromont qui vise à améliorer ces installations.

Plus d’une trentaine de parents d’enfants qui fréquentent le camp ont signé cette pétition en quelques heures. Selon eux, les installations actuelles n’étaient pas efficaces pour assurer une bonne hygiène aux enfants ainsi qu’aux animateurs.

En effet, des toilettes sèches ainsi qu’un système de récolte d’eau de pluie sont à la disposition des enfants et des animateurs. La coordonnatrice du camp de jour du lac Gale, Frannie Grenon, explique que plusieurs changements avaient été entrepris depuis l’ouverture du camp de jour, à la suite des commentaires de parents.

D’abord, le nombre d’installations sanitaires a été augmenté. Avec 90 enfants par semaine, les quatre toilettes de type sèches n’étaient pas suffisantes pour le nombre d’enfants. «Une toilette comme ça c’est pour 40 personnes et pour 40 heures. Ce n’était pas assez. Il y a un mois, on est donc passé de quatre à neuf toilettes sèches». De plus, depuis deux semaines, les moniteurs se chargeaient de nettoyer les toilettes tous les jours et de les vider. «Chose qui ne se faisait pas avant», confirme-t-elle.

Par ailleurs, il n’y a pas d’eau potable au camp de jour. Un système de récolte d’eau de pluie est en place pour permettre aux jeunes de se nettoyer. Toutefois, il manque parfois d’eau de pluie, affirme la coordonnatrice.  

Ainsi, les parents demandent un réajustement de la situation à la ville de Bromont. De nouvelles installations sanitaires permanentes ainsi qu’un système de distribution d’eau potable avec des fontaines et des lavabos sont réclamés.

Réactions de la Ville

Du côté de la ville de Bromont, la pétition a été accueillie avec intérêt. La responsable des communications, Catherine Page, a affirmé que l’administration avait trouvé pertinente la pétition. «Le camp de jour termine dans trois semaines, alors pour 2014, il n’y aura aucun changement. Cependant, la situation sera incluse dans l’exercice budgétaire 2015», a-t-elle conclu.