Jam urbain réservé aux ados à Bromont

ÉVÉNEMENT. Bromont compte de nombreux événements réservés aux familles, destinés aux enfants ou qui s’adressent aux adultes. Qu’y a-t-il pour les ados? Ce samedi 8 août, il y a le Jam urbain, un festival réservé aux 12 à 17 ans.

Chan Lebeuf a été un adolescent de Bromont, il est aujourd’hui propriétaire d’une école de danse et intervenant auprès des jeunes. «Il n’y a rien pour les ados. Je veux qu’ils aient au moins une journée pour eux dans l’été pour se rassembler», explique celui qui dirige l’école Équilibre.

Ce samedi, de 15h à 18h, les jeunes de Bromont vont prendre possession du terrain de l’aréna. Au programme, démonstration, initiation et participation à des ateliers de skateboard, patins à roues alignées, soccer freestyle, breakdance, graffitis et basketball. De la musique et de l’animation vont agrémenter l’ambiance. Des intervenants jeunesse seront présents pour encadrer les activités.

«Je veux démontrer qu’il y a moyen d’investir pour cette clientèle-là. On veut former un comité jeunesse encadré par des intervenants pour que les idées viennent des jeunes eux-mêmes», poursuit Chan Lebeuf qui souhaite que le Jam urbain devienne récurrent.

L’accès au site et aux ateliers est gratuit. Les jeunes qui ne pratiquent aucune de ces activités pourront s’y initier s’ils le souhaitent. De l’équipement sera disponible sur place. Des prix de présence seront aussi tirés parmi les jeunes participants.

Les organisateurs espèrent attirer une centaine d’ados pour la première édition du Jam urbain.

Bromont ville jeunesse?

Bien qu’elle compte sur son territoire la plus grande école primaire (et de loin!) de la commission scolaire avec près de 500 élèves à La Chantignole, Bromont semble ignorer sa jeunesse. C’est l’avis de Chan Lebeuf et de bien d’autres citoyens, semble-t-il.

«Avec l’école de danse, j’ai des parents qui me disent qu’ils ne savent plus quoi faire. Il y a plein de trucs pour les 0-5 ans et pour les 5-10 ans, mais après 10 ans, plus rien!», soutient le jeune entrepreneur.

La création d’un comité formé d’ados qui avancent leurs propres idées pourrait être l’occasion de corriger la situation, selon Chan Lebeuf. La réalisation du nouveau skatepark est un bel exemple de projet que les jeunes peuvent mener à bien.