Angel Forrest brille au Maple Blues Awards

GALA. La chanteuse originaire de Lac-Brome, Angel Forrest est revenue les bras chargés de la 18e édition du Maple Blues Awards. Elle a été clamée chanteuse féminine de l’année en plus de remporter le titre auteure-compositrice-interprète de l’année au gala qui se déroulait au Koerner Hall à Toronto.  

Dans le monde du blues, remporter un Maple Blues Awards est l’équivalent de remporter un Grammy, assure Angel Forrest, cette chanteuse qui possède une résidence secondaire à Lac-Brome.

Lors de la 18e remise des Maple Blues Awards qui se déroulait le 19 janvier dernier, Angel Forrest est repartie avec le prix chanteuse féminine de l’année, un titre qu’elle avait également remporté en 2013.

Angel Forrest s’est aussi valu le prix auteure-compositrice-interprète de l’année, une nomination dans laquelle se retrouvait Ray Bonneville.

Forte d’une carrière de 28 ans, Angel Forrest avoue qu’un rêve s’est réalisé en obtenant ces prix. «La porte s’est maintenant ouverte à Toronto. Depuis quelques mois, y’a des ouvertures, on fait notre temps et là c’est le Canada entier. Je remercie pleinement mes fans d’avoir voté pour moi et de me soutenir», assure-t-elle fièrement.

Angel Forrest ne peut également pas passer sous silence l’apport de son mari, Denis Coulombe. «En 2005, c’est là que notre partnership a commencé. Depuis, c’est mon mari, mon chef d’orchestre, mon guitariste», mentionne la primée.

La chanteuse de Lac-Brome est également montée sur scène pour conclure le 18e gala. «Je venais de remporter mes prix. Je me suis dit, OK je ferme le show. J’ai détaché mes cheveux et je me suis laissé aller. C’était crazy».

Une discographie intime et locale

Son dernier opus Mother Tongue Blues était très attendu par les amateurs de blues. «Je fais un peu de tout. Du rock, du pop, du folk, du blues. Mais il faut croire que les gens l’attendaient. Ils voulaient que je fasse un album blues», dit-elle dans son studio à Montréal.

Angel Forrest a aussi enregistré une version live de son dernier album, nul autre qu’au Palace à Granby. C’était pour elle une façon de remercier ses admirateurs en région qui l’encouragent depuis ses débuts.

Un prochain disque est dans l’air. La sortie de Angel’s Eleven, titre provisoire, est prévue pour janvier 2016. Angel Forrest promet 11 chansons jouées par 11 guitaristes différents. «La majorité seront du Québec. Y’en a des bons et je veux aider les guitaristes locaux».  

Angel l’ensorceleuse

Elle a le vent dans les voiles. 2015 est une année de concerts pour Angel Forrest et ses acolytes. Autant des spectacles intimes que des spectacles grands publics sont prévus pour celle qui interprète parfois en duo, parfois en trio.

«On adore ça donner des shows dans les restos. Parce qu’on peut jouer des chansons plus intimes et qui nous font vraiment vibrer. On ne pourrait pas les jouer devant un plus grand public. Et ça nous garde dans le beat», explique-t-elle.

Généreuse sur scène, la chanteuse aime captiver l’attention de son public pour les transporter dans son univers. C’est d’ailleurs une formule assez simple. «Donne-moi quelques minutes pour me réchauffer. Pour te laisser entrer dans ma bulle. Il faut que tu vives mon trip aussi fort que moi».

Elle sera au Star Café à Knowlton le 7 mars prochain en compagnie de son mari et chef d’orchestre, Denis Coulombe.

 

Plus d’information via le site Web de la chanteuse au www.angelforrest.ca.