Deuxième album pour un jeune Bromontois

MUSIQUE. Il s’inspire de ses nombreux voyages pour faire vibrer sa passion qu’est la musique. Philip Oak a passé plusieurs mois sur la côte est américaine. L’auteur-compositeur-interprète de Bromont lance son deuxième album «Little Fights». Un album littéralement sorti de la plage.

Philip Oak, de son vrai nom Philip Beauchesne, a passé ses étés en Caroline du Nord a travaillé dans un Surf Shop. Il donnait des cours de kitesurf, des cours de surf. Il vivait comme un bohème. Dormait parfois dans un hamac à la belle étoile. Une guitare non loin de lui.

«À force de rencontrer du monde, des gérants de bar me demandaient de jouer une petite heure pour eux. Finalement, j’ai joué de la musique tous les jours», avoue-t-il le soir du lancement de Little Fights dans un restaurant de Bromont.  

Un mot décrit le monde de la musique pour Philip Oak : passion. « C’est vraiment le bon terme. Je n’ai jamais voulu faire une carrière en musique. Je ne force pas les choses. Si ça arrive, tant mieux, mais je fais ça simplement parce que j’aime ça».

Au courant de la dernière année, il a donc tricoté son deuxième mini-album Little Fights. «C’est un EP. Il y a sept chansons. C’est plus court qu’un CD pour la seule et unique raison que j’avais trop hâte que ces chansons-là sortent».

Simplicité

Pour créer ce qui fait suite à Losing Track of Time, sorti en 2012, Philip Oak s’est inspiré de ses voyages. « J’ai terminé l’Université il n’y a pas si longtemps. J’ai un peu eu la claque de quand tu termines les études. Quand tu vois ce qui s’en vient. Puis, la seule inspiration qui me venait, parce que mes trips en Caroline me manquaient, c’était de partir en voyage. J’avais un peu d’argent. Assez pour aller à Londres».

Résultat ? Des titres comme Lost In London, A Long Road to New York City et The Lighthouse avec un son qu’il qualifie de folk.

Contrairement à son premier album, il a tout concocté pour Little Fights. De la batterie au piano, de la voix au mixage et jusqu’à écrire les partitions de violon, un instrument qu’il ne maitrise pas.

«Il y a vraiment une différence entre le premier qui était plus comme un essai. Quand c’est ton premier, tu essaies des affaires, tu découvres ton style et t’imites un peu les personnes que tu admires. Tandis que dans celui-là, j’ai vraiment compris le son que je voulais».

Philip Oak, auteur-compositeur-interprète

Pour l’instant, le bromontois se consacre, certes à la musique, mais aussi à ses petites batailles quotidiennes. Le travail, les amours, la vie. Tout en restant à l’affût…

«J’ai deux visions. À court terme, j’espère seulement que l’album se propulse bien, qu’il se promène et qu’on en parle. À long terme, je ne vise pas de faire ça de ma vie, mais si un jour John Mayer (son idole) m’approche pour faire sa première partie, c’est certain que je vais le faire».

Album disponible gratuitement sur sa page Facebook ou plus d’information au www.philipoak.com.