L’écriture comme exutoire

ROMAN. Un an après une grosse dépression, Andréanne Dubois dévoile «Brisée : la nuit où tout a basculé», son premier roman. L’écriture a été l’exutoire de cette enseignante à Jean-Jacques Bertrand qui a choisi, malgré tout, un sujet fort délicat comme trame narrative.

«C’est l’histoire d’une jeune fille de 16 ans qui vit un viol collectif», dit d’entrée de jeu l’auteure de Brigham, Andréanne Dubois.

«Le viol arrive assez tôt dans l’histoire. Ce sont des amis du copain de mon personnage principal qui l’agresse, et ce, d’une sordide façon», poursuit-elle en précisant que son roman s’adresse à un public d’adolescents.

Brisée relate donc le combat que doit mener, malgré elle, Julie, le personnage principal. «Il y a le côté judiciaire, le côté plate parce que c’est sa parole contre celle des agresseurs. Ce n’est pas facile à vivre pour mon personnage. En plus, elle ne reçoit aucun appui de son copain», explique l’auteure.  

Une histoire vraie ?

L’auteure se fait rassurante à propos du viol. Non, ce n’est pas inspiré d’une histoire vraie. Enseignante au secondaire depuis une décennie, Andréanne Dubois s’est plutôt laissée inspirée par l’époque charnière dans laquelle se trouvent ses étudiants.

Une période de questions. Une période de confidences.  

«Je les remercie de me faire confiance et de me parler de ce qu’ils vivent. Oui on est enseignant. Mais on est aussi là pour parler avec eux», souligne-t-elle.  

Le lancement officiel a lieu le 17 avril prochain à la bibliothèque de Jean-Jacques Bertrand, de 19h à 20h30.

À propos du livre

Titre complet : Brisée : la nuit où tout a basculé

Nombres de pages : 232 pages

Date de sortie : 20 avril 2015

Éditeur : Éditions La Semaine

Catégorie : Littérature jeunesse