Incendie mortel à Dunham

ENQUÊTE. Un violent incendie qui a pris naissance dans une résidence de la rue Principale à Dunham a fait un mort, la nuit dernière. La victime serait un ami du propriétaire des lieux qui s’occupait des chiens durant l’absence de ce dernier. Une enquête de la Sûreté du Québec a été ouverte afin de déterminer les causes du brasier.

Peu avant minuit, deux témoins ont communiqué avec les policiers de la Sûreté du Québec pour informer les autorités qu’une résidence, située à l’arrière de la caserne du Service de sécurité incendie de Dunham, était la proie des flammes. «Pratiquement au même moment, des patrouilleurs qui se trouvaient très près du lieu n’ont pu que constater l’embrasement généralisé de la maison», explique le sergent Claude Denis, porte-parole de la Sûreté du Québec.

À leur arrivée, les pompiers du Service de sécurité incendie (SSI) de Dunham, supportés par les sapeurs de Cowansville et de Frelighsburg, ont fait face à un violent brasier. «Ça [le feu] sortait de partout, des portes et des fenêtres. Nous y sommes allés en mode défensif. Il n’y avait rien à sauver», indique Patrick Cournoyer, directeur du SSI de Dunham.

À 00h46, les sapeurs ont repéré un corps calciné dans les décombres encore fumants. Ils ont dès lors transféré l’enquête à la Sûreté du Québec. Environ 3 heures ont été nécessaires aux pompiers pour maîtriser l’incendie. La trentaine de combattants qui ont pris part à l’intervention ont pu compter sur le support de l’Association des pompiers auxiliaires de la Montérégie (APAM) sur les lieux. Aucun pompier n’a été blessé.

Victime

Une autopsie sera nécessaire pour identifier formellement la victime de cet incendie mortel. «Pour le moment, il est impossible de déterminer le sexe et l’âge de la victime», poursuit le sergent Denis. La Sûreté du Québec confirme toutefois que la personne décédée n’est pas le résident des lieux.

Mardi matin, des amis et des membres de la famille se sont présentés sur place. La victime, qui serait un ami du propriétaire de la résidence, s’occupait des trois chiens du résident durant son absence, explique Richard Mullins, le beau-frère de la victime, dont l’identité n’avait pas encore été révélée par les autorités au moment de publier ce texte. «[Il] dormait ici. Je ne sais pas ce qui s’est produit, ni la raison du feu. Il gardait les chiens pour 3-4 jours, peut-être une semaine», ajoute M. Mullins, visiblement ébranlé par la nouvelle.

La résidence, évaluée à 175 000$, est une perte totale. À cela s’ajoute tout le contenu qui a été réduit en cendres.

Un vaste périmètre de sécurité a été érigé autour de la scène afin de permettre aux enquêteurs d’effectuer leur travail. Un technicien spécialisé en scène d’incendie a été demandé sur les lieux. C’est la Division des enquêtes régionales de Cowansville qui a pris en charge le dossier. Au moment d’écrire ces lignes, la cause de l’incendie était inconnue. Toutes les hypothèses étaient envisagées par les policiers.