Un garage ancestral a été la proie des flammes à Dunham

INCENDIE. Un garage ancestral construit en 1882 a été réduit en cendres, mardi soir, sur la rue Principale à Dunham. Le bâtiment patrimonial est une perte totale.

Des passants qui prenaient une marche, vers 20h10 mardi, ont contacté les services d’urgence après avoir constaté qu’un incendie avait pris naissance dans le toit d’un garage de la rue Principale à Dunham.

Dès l’appel initial, les pompiers savaient qu’ils allaient faire face à un feu éclaté. «Il y avait de la fumée et des flammes. Le tiers du bâtiment était déjà embrasé au niveau du toit», précise Patrick Cournoyer, directeur du Service des incendies de Dunham.

Au moment de l’appel, 17 sapeurs de Dunham prenaient part à une pratique de sauvetage sur glace au lac Selby. En l’intervalle de 9 minutes, la première autopompe était sur les lieux de l’intervention. Malgré la rapidité de l’intervention, l’incendie avait pris beaucoup d’ampleur.  

D’après des images diffusées sur les réseaux sociaux, le feu était d’une forte intensité, ce que confirme le directeur Cournoyer. «Au plus intense, les flammes montaient à 45-50 pieds de hauteur.»

Une maison construite en 1882, qui est un ancien presbytère, se trouvait à six pieds du brasier. Un autre garage était à trois pieds de l’incendie. Malgré les hauts risques de propagation, les pompiers sont parvenus à éviter la propagation de l’incendie. «Il n’y a aucun dommage. Le revêtement n’a même pas noirci. Les gars ont faites une méchante belle job», lance M. Cournoyer. Plus de 90 minutes ont été nécessaires aux pompiers pour arriver à maîtriser le feu.

Vingt-deux pompiers de Dunham, deux sapeurs de Cowansville et cinq hommes de Bedford ont combattu les flammes. Deux pompiers de Stanbridge East et cinq sapeurs de Sutton assuraient la couverture du territoire pendant l’intervention. Un pompier a été blessé. Il a été conduit à l’hôpital Brome-Missisquoi-Perkins où il a subi des examens médicaux. Il souffre d’une vilaine entorse à un poignet.

Lourdes pertes

La cause de l’incendie est indéterminée. Les pompiers excluent toutefois la thèse électrique et une main criminelle. Le garage d’environ 400 pieds carrés est une perte totale. Les dommages matériels sont difficiles à chiffrer, mais ils sont importants. Les propriétaires de la maison procédaient à une restauration de la résidence principale et avaient entreposé toutes les portes ancestrales d’origine dans la mezzanine du garage. Tout s’est envolé en fumée. «La propriétaire de la résidence ferait peut-être appel à un antiquaire pour évaluer la valeur des portes. Les pertes peuvent être assez élevées», souligne M. Cournoyer. En outre, le bâtiment abritait des vélos de compétition.