Venise-en-Québec obtient ses premiers répondants

Après plusieurs essais infructueux, la municipalité de Venise-en-Québec a enfin ses premiers répondants. L’équipe de secouristes est en poste depuis le 11 mai dernier et prévoit recevoir une centaine d’appels dans le cadre de sa première année d’opération.

 

Par Valérie Legault, le Canada Français

Douze premiers répondants ont reçu une formation de 60 heures de l’organisme Réanimation Sauve Vie, accrédité par l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie. Des notions concernant l’utilisation d’un défibrillateur, l’administration de l’oxygénothérapie étaient notamment enseignées. Les secouristes ont aussi été formés pour réagir au choc anaphylactique, au malaise cardiaque, aux accidents de voiture et à des traumatismes divers.

 

Le mandat de l’équipe s’étend à la municipalité de Venise-en-Québec seulement. «Le but des premiers répondants est d’offrir un service rapide en attendant l’arrivée de l’ambulance, précise Nathalie Ménard, membre fondatrice de l’équipe. D’ailleurs, les paramédics apprécient la présence des premiers répondants pour réduire le chaos, offrir une présence rassurante et détendre l’atmosphère.»

 

Les premiers répondants sont appelés sur les lieux d’un événement, uniquement lorsqu’il y a une vie en danger ou s’il y a risque de mortalité sans traitement immédiat. «Nous n’avons pas l’autorité pour donner des médicaments, mais nous sommes formés et équipés pour maintenir les victimes en vie, les stabiliser», indique Mme Ménard.

 

Tous équipés
Sans caserne, ni bureau, ni véhicule, les premiers répondants sont partis à zéro pour mettre leur unité sur pied. Ils sont maintenant équipés d’un véhicule d’urgence lettré, d’uniformes et de tous les accessoires nécessaires pour faire leur travail.

 

La structure des premiers répondants est divisée en périodes de garde de 12 heures. Ceux-ci peuvent être appelés 24 heures par jour, sept jours par semaine. Cependant, les citoyens ne peuvent pas les appeler directement. Cette responsabilité demeure entre les mains de la centrale par où passent tous les appels d’urgence.