Pommes et iPhones au Labohem de Frelighsburg

Des pommes de Normandie aux téléphones intelligents, le Labohem de Frelighsburg oscillera entre la nostalgie et l’ère numérique. Tout au long du mois d’août, 16 artistes prennent d’assaut le village afin de révéler l’identité culturelle de la communauté, tout en consolidant le sentiment d’appartenance.

Le dessinateur suttonais Stéphane Lemardelé, qui a importé le concept français en région, parle d’un Labohem «costaud», qui mettra la table pour le Festiv’Art du début septembre.

«16 artistes, c’est un record pour nous. Ils proviennent de Frelighsburg et des environs, jusqu’à St-Armand. En plus des disciplines traditionnelles (photo, vidéo, dessin, etc.), on innove cette année avec de la joaillerie, de la sculpture et du dessin/peinture sur céramique. De plus, nos affiches géantes seront collées sur des bennes de pommes», souligne Stéphane Lemardelé, fier de mentionner que le Camp Garagona fera partie des sites visités.

Ce dernier souligne qu’un des participants au Labohem, Martin Morissette, tentera comme expérience de réaliser ses photos et images vidéos à partir d’un iPhone.

«Les résultats sont surprenants. Et ça favorisera le contact avec les gens, car c’est plus discret et moins intimidant», mentionne-t-il.

Quant aux pommes, elles reviendront également dans une exposition du photographe français Stéphane Janou, concepteur du mouvement Labomylette, qui a inspiré le Labohem. On pourra admirer ses œuvres jusqu’au 26 août, au Centre d’Art de Frelighsburg.

«Dans <I>La pomme de mains en mains<I>, Stéphane illustre la culture traditionnelle de ce fruit en Normandie. C’est un beau clin d’œil aux vergers de Frelighsburg et ça me rappelle ma région d’origine», déclare en souriant Stéphane Lemardelé.

Même le choix du local, soit une ancienne cantine située au cœur du village, fait partie de la démarche du projet Labohem, qui a reçu entre autres le soutien de Patrimoine Canada et le Conseil des Arts du Canada. 

«À Cowansville, Dunham et Sutton, nos locaux temporaires ont par la suite servi à d’autres fins.  C’est l’endroit idéal pour travailler en groupe et recevoir les visiteurs à chaque samedi», énonce Stéphane Lemardelé.

Le «dévernissage» aura lieu le vendredi 31 août, au Centre d’Art de Frelighsburg (à l’extérieur s’il fait beau). Sur place, on exposera et vendra les œuvres réalisées durant le Labohem, en plus de projeter le film tourné dans tout le village. Un méchoui sera alors servi aux visiteurs.

Pour en savoir davantage sur Labohem Frelighsburg : http://labohemfrelighsburg.blogspot.ca, «LeLabohem 2012» sur Facebook, @Lelabohem sur Twitter ou au Bocal, 450 538-5388. Le local de Frelighsburg est situé au 49, rue Principale et sera ouvert au public le samedi, de 14h à 17h ou quelques fois en semaine.