L’ERM frappe à Cowansville

Trois personnes ont été arrêtées, jeudi matin, dans le cadre de perquisitions menées à Cowansville par l’Escouade régionale mixte (ERM) drogue.

Les huit policiers qui ont participé à cette opération sont débarqués ce matin à deux endroits à Cowansville au terme d’une enquête de courte durée. Un immeuble commercial de la rue Principale, comportant un logement à l’étage, était visé par la perquisition. Les policiers ont procédé à l’arrestation du locataire de l’appartement, François Lee Tremblay, 30 ans.

«Cet individu était visé. L’enquête tend à démontrer qu’il fournissait du cannabis et des méthamphétamines en grande quantité à l’autre suspect pour la vente sur la route et qu’il en fournissait aussi à d’autres points de vente dans la ville, notamment dans quelques établissements licenciés», explique l’agente Aurélie Guindon, porte-parole de l’ERM-drogue.

Un bâtiment de la rue Church a aussi été perquisitionné par les enquêteurs de l’ERM. Les enquêteurs ont arrêté Daniel Côté, 27 ans. Celui-ci était visé par l’enquête comme étant un vendeur de drogue qui opérait sur la route. Une femme, possiblement sa conjointe, a aussi été mise en état d’arrestation. Les véhicules des deux suspects ont également fait l’objet de perquisitions. Un maître-chien de la Sûreté du Québec s’est aussi rendu sur les lieux pour fouiller les deux logements.

«Le but de l’opération était de mettre un terme au trafic de méthamphétamines et de cannabis auquel s’adonnaient les suspects dans le secteur de Cowansville», ajoute le porte-parole de l’ERM.

Durant cette opération, les policiers ont saisi plus de 600 grammes de cannabis de même qu’une petite quantité de comprimés et de champignons magiques. Plus de 800$ ont aussi été saisis ainsi que des balances contaminées, un cellulaire et une liste de clients.

François Lee Tremblay et Daniel Côté ont été formellement accusés jeudi après-midi au palais de justice de Granby. Ils font face à des accusations de trafic et de possession de stupéfiants en vue de trafic. Quant à la femme, elle a été remise en liberté et devra comparaître ultérieurement.

François Lee Tremblay n’en est pas à ses premiers démêlés avec la justice. En 2001, il avait plaidé coupable à une accusation de possession de stupéfiants. Il avait bénéficié d’une absolution inconditionnelle. Deux ans plus tard, il a fait de nouveau face à une charge criminelle de possession de stupéfiants et d’avoir troublé la paix. Et plus récemment, en 2011, il a été accusé d’entrave au travail des policiers, d’agression armée et de possession de stupéfiants. Les procédures pour ces trois accusations sont toujours en cours.