20 ans de prison pour le preneur d’otage

Martin Benjamin, le détenu soupçonné d’avoir séquestré pendant neuf longues heures une employée du pénitencier de Cowansville en décembre 2011, a plaidé coupable, jeudi, à trois des quatre chefs d’accusation qui pesaient contre lui. Le juge l’a condamné à 20 ans de détention.

Le détenu de 43 ans faisait face à des accusations d’enlèvement, de séquestration, de menaces et d’agression sexuelle armée. Ce dernier chef a été amendé pour une accusation de voies de fait armées. Jeudi, il a plaidé coupable aux chefs de menaces, d’enlèvement et de voies de faits armés. Le juge l’a condamné à purger une sentence de 20 ans pour chacun des chefs. «Le 20 ans est concurrent pour les trois accusations ainsi que pour son actuelle peine», précise Valérie Roy, greffière au palais de justice de Granby. Un arrêt conditionnel a été appliqué pour l’accusation de séquestration.

Les faits reprochés se sont déroulés le 13 décembre 2011. Martin Benjamin s’était barricadé dans une pièce du pénitencier à sécurité moyenne avec un membre du personnel vers 10h45. Une équipe de négociateurs spécialisés du Service correctionnel du Canada est intervenue sur place. Au terme de neuf heures de négociation, Martin Benjamin s’est rendu et l’employée a été libérée. Pendant la durée de la prise d’otage, les autres délinquants ont été confinés à leur cellule et les déplacements à l’intérieur de la zone sécurisée ont été limités.

Rappelons que Martin Benjamin purge une peine d’emprisonnement pour un meurtre au second degré qu’il a commis le 16 décembre 1987. Depuis, il a, entre autres, été condamné pour enlèvement, tentative de meurtre, port d’arme dans un dessein dangereux, séquestration et introduction par effraction.