L’Orchestre du septième art ouvre les fêtes du 50e de Bromont

Chaque film a sa trame sonore, est-il possible qu’une ville ait la sienne? C’est ce que va tenter de démontrer l’Orchestre du septième art (OSA) qui va lancer les festivités du 50e anniversaire de Bromont avec un grand spectacle à l’aréna le 14 juin prochain.

La date du 14 juin peut sembler anodine, mais elle est pourtant significative. Il s’agit du jour exact de la signature de la loi privée officialisant la création de la Ville de Bromont en 1964. La date anniversaire des 50 ans de la municipalité.

Selon le plan de la salle présenté en conférence de presse, jusqu’à 1280 personnes pourront se procurer des billets pour l’événement. Près de la moitié des 60 tables de huit personnes au coût de 300$ auraient déjà été vendues.

Dans les gradins, les billets de la section centrale sont offerts au coût de 25$. Sur les côtés, les places se détaillent à 20$. Les billets sont en vente dès maintenant au bureau d’accueil touristique de Bromont.

L’organisation dit avoir tout fait pour que le prix demeure accessible à toute la population et surtout aux familles. C’est cependant l’aspect technique du spectacle qui s’avère dispendieux. «La scène, l’éclairage, la technique, c’est plus cher que l’orchestre! On veut que le son soit très bon et le toit de l’aréna est haut», justifie Élaine Plamondon, du service des loisirs et de la culture.

Sur scène, la chef d’orchestre Lise Bellehumeur dirige 60 musiciens d’expérience qui s’amusent à reprendre le répertoire de classiques du cinéma. «Parce que personne ne la fait connaître cette musique-là!», s’étonne la fondatrice de l’ensemble.

La maestria insiste d’ailleurs sur le concept de spectacle plutôt que sur celui de concert. Lise Bellehumeur aime raconter l’histoire des pièces musicales et des films en plus d’expliquer certains passages de la musique au public.

Autre aspect qui s’éloigne du concert classique, l’utilisation de projections vidéo. «On utilise les images des films pour servir la musique. On fait le contraire des réalisateurs», souligne la directrice musicale.

Dans le cas de Bromont, on nous promet des projections d’images de la ville à travers le temps. Une façon de revivre les 50 dernières années en son et images.