Bromont dresse un compte-rendu de son plan de développement durable 2012-2019

BILAN. La Ville de Bromont est revenue sur les différentes actions qu’elle a posées en lien avec son plan de développement durable 2012-2019, lors d’une conférence de presse durant laquelle elle a également dévoilé la mise à jour quinquennale de ce plan.

«Il y a eu deux années de réflexion et l’implication de 500 personnes — on était 7 500 à ce moment-là à Bromont — c’est beaucoup, a rappelé le maire de Bromont, Louis Villeneuve. En 1964, à Bromont, il y avait 250 citoyens. Cinquante-six ans plus tard, on est plus de 10 000. Raison de plus pour demeurer vigilants et réaffirmer nos objectifs en termes de développement durable.»

Le plan a évolué au fil des ans. Plusieurs mesures ont été appliquées en cours de route.

«Ça démontre que ce plan n’est pas resté sur une tablette, vous l’avez pris, vous y avez mis votre vision, toute votre équipe avec vous, tous les citoyens derrière vous, a déclaré l’ancienne mairesse Pauline Quinlan, qui était en poste lors de l’adoption du plan en 2012, en s’adressant au maire Villeneuve. Que je suis fière d’être citoyenne de Bromont!»

Un des points qui a été rajouté au plan a été l’application du Phoslock dans le lac Bromont afin de contrer l’apparition de cyanobactéries dans le lac.

«On n’avait pas au plan l’application du Phoslock, a indiqué la coordonnatrice en urbanisme et en environnement à la Ville de Bromont, Maria Hernandez. Nous travaillons sur ce projet de surveillance du lac pour la protection. On a aussi des études physicochimiques sur le lac Gale qui ont débuté en 2014 et en 2015. Je le rappelle, ce sont des actions qu’on fait de façon continue.»

Ce sont près de 40 mesures qui ont été recensées durant la présentation du bilan, séparée en cinq volets, les mêmes que ceux de la mise à jour, soit l’économie, l’aménagement du territoire, la gestion de l’eau, la communauté et l’environnement.

Compost

Bromont a également dressé un bilan sommaire des bacs bruns, qui sont arrivés en 2015.

Cette année-là, c’est plus de 700 tonnes de matières qui ont été envoyées au compostage. L’an dernier, c’est près de 1 050 tonnes qui ont été ramassées, dans l’objectif de réduire la quantité de matières envoyées au dépotoir.

«On doit continuer à aplatir la courbe concernant les déchets parce qu’on ne devrait presque rien mettre dans nos bacs de poubelle, a affirmé Maria Hernandez. Les déchets qui polluent moins, ce sont ceux que nous ne produisons pas. Ça, c’est la solution, je dirais.»