COVID-19: un cas sur trois relié à des variants en Estrie

SANTÉ.  La 3e vague de la pandémie marquée par les variants épargne l’Estrie jusqu’à présent. Bien que la situation épidémiologique soit stable avec un cas sur trois lié aux variants, la Santé publique de l’Estrie se prémunit en revoyant le niveau de vérification des enquêtes et les mesures de gestion de contacts (personnes exposées), a fait savoir l’organisation.

Devant la flambée de cas de variants à l’échelle provinciale, la Santé publique de l’Estrie remanie son approche sur la gestion des enquêtes épidémiologiques. À partir de maintenant, tous les cas positifs de COVID-19 seront considérés comme des variants et soumis à des enquêtes plus sensibles.

«Du moment que l’on a un cas, on pose plus de questions pour avoir un peu plus d’informations notamment sur la distance, le port du masque, le type de contexte dans lequel le contact a eu lieu et on s’attend à avoir plus de contacts identifiés (personnes exposées) avec ces enquêtes», a indiqué la Dre Geneviève Petit, substitut au directeur de santé publique de l’Estrie et coordonnatrice médicale de la COVID-19 pour la Santé publique de l’Estrie.

Pour l’entourage d’une personne testée positive à un variant, la Santé publique leur recommandera, entre autres, de subir un test et de se placer en isolement pour une durée de 14 jours. À deux jours de la levée de la quarantaine, un second test sera aussi exigé aux contacts afin de vérifier leur état de santé.

«Ce qui s’ajoute pour la population, c’est lorsqu’un contact vit dans le même domicile que nous, on doit attendre que ce contact ait un premier test négatif», a précisé la Dre Petit.

Pour l’heure en Estrie, 12 cas de variants britanniques ont été confirmés par séquençage, selon les dernières données de l’Institut national de la santé publique du Québec. Quant aux cas suspectés, on en dénombre 110 dans la région.