Les élus souhaitent poursuivre l’utilisation de la téléconférence en milieu municipal

TÉLÉCOMMUNICATIONS. La pandémie de coronavirus a permis de développer certaines pratiques technologiques au niveau des conseils municipaux et du conseil des maires de la MRC de Brome-Missisquoi que plusieurs élus aimeraient pouvoir utiliser à leur convenance au lendemain de la crise sociosanitaire.

La MRC de Brome-Missisquoi demande donc au gouvernement du Québec de prendre les mesures nécessaires afin de modifier le Code municipal, la Loi sur les cités et villes et les diverses lois municipales de manière à donner aux municipalités intéressées le pouvoir de déterminer – par règlement ou résolution – les modalités de participation à distance des élus aux assemblés du conseil et rencontres de travail des municipalités locales et des municipalités régionales de comté. On souhaite également que la MRC et les administrations municipales puissent décider des modalités d’enregistrement et de diffusion des séances du conseil.

Pour justifier ces demandes, le conseil des maires fait notamment valoir que les élus sont maintenant familiers avec les téléconférences sur la plateforme Zoom et les autres outils technologiques du même type.

La majorité des maires de Brome-Missisquoi est également d’avis que la participation à distance aux rencontres de travail et aux assemblées publiques favorise la participation des élus en déplacement, permet une économie de temps, aide à garantir la sécurité des personnes par mauvais temps et contribue à la protection de l’environnement par la réduction des gaz à effets de serre (GES).

«La pandémie de COVID-19 est une opportunité de remettre en question certaines pratiques acquises avec le temps, dont la participation en présentiel uniquement des élus aux conseils et comités municipaux», plaide Gilles Rioux, maire de Stanbridge Station et auteur de la résolution adoptée par la MRC de Brome-Missisquoi le 15 juin dernier.

Il convient de rappeler que l’utilisation de la téléconférence pour la tenue des assemblées mensuelles des conseils municipaux et des conseils des maires a été autorisée au début de la pandémie à la suite d’un décret du gouvernement du Québec.