Deux résidents de Lac-Brome font don à la Ville d’une douzaine de sculptures

DON. Deux Bromois, Claire Léger et Claude Allaire, ont donné à la Ville de Lac-Brome une collection d’une douzaine de sculptures qui seront installés le long du sentier Argyll.

Les sculptures étaient situées dans le jardin de Mme Léger et de M. Allaire.

« Avec le temps, on a accueilli des groupes, plusieurs clubs d’horticulture de la région et de l’extérieur ainsi que des amoureux de jardinage, des groupes de marcheurs, de photographie, des croqueurs, a relaté Mme Léger. Maintenant, Claude et moi, on est au crépuscule de notre vie. Au lieu d’ouvrir nos jardins, on s’est dit que ce serait une bonne idée de partager nos sculptures et d’en faire profiter des résidents de la région. »

Selon le maire de Lac-Brome, Richard Burcombe, ce don s’intègre bien dans la nouvelle mouture de la politique culturelle de la Ville, dévoilée il y a de cela quelques semaines.

« L’un des objectifs [de la nouvelle politique] est de mettre sur pied un programme d’acquisition d’œuvres d’art. Cette annonce répond concrètement à cet objectif et nous permet de grandement enrichir le caractère artistique de notre communauté. Déjà bien riche, notre patrimoine culturel vient de passer à un autre niveau. »

EMPLACEMENTS

La Ville de Lac-Brome a mandaté deux architectes paysagistes, Robert Desjardins et Annie Ypperciel, afin de déterminer les emplacements et l’intégration des sculptures.

Les architectes ont ciblé une trentaine de sites potentiels qui pourraient accueillir des sculptures. D’ailleurs, le maire Burcombe a confirmé qu’il souhaite que tous ces emplacements soient éventuellement utilisés.

Trois sculptures, Sphère des songes d’Aristide Gagnon, Sortie de soie de Gérard Bélanger et L’oiseau poète de Léo Gervais, seront installées dès cet automne.

« Elles seront dans le secteur près du village, a expliqué M. Desjardins. On a choisi ces œuvres pour les garder les plus rapprochées entre elles. Elles sont d’une certaine matérialité commune. Ce sont des bronzes. C’est un secteur où on sait qu’il y a beaucoup d’achalandage, on voulait des œuvres assez probantes pour cette première étape. »

Le maire souhaite que les neuf autres soient installées dans un horizon de deux ans.

Le directeur général de Lac-Brome, Gilbert Arel, estime que les coûts pour l’installation, la restauration et le transport des douze œuvres pourraient osciller entre 200 000 $ et 250 000 $ à terme.