Quarante-cinq demandes d’aide financière pour le fonds du Pacte Brome-Missisquoi

DÉVELOPPEMENT. Le Centre local de développement (CLD) de Brome-Missisquoi a reçu 45 demandes d’aide financière de la part des municipalités, coopératives, établissements de santé, établissements scolaires, organismes à but non lucratif et autres organisations éligibles au fonds du Pacte rural.

Les projets déposés proviennent des pôles géographiques de Bedford (8 pour 111 136 $), Bromont (5 pour 84 000 $), Cowansville (13 pour 146 300 $), Farnham (2 pour 15 800 $), Lac-Brome (4 pour 23 810 $) et Sutton (9 pour 68 130 $). Quatre autres projets à caractère régional, d’une valeur cumulative de 98 000 $), sont également à l’étude.

Les demandes d’aide financière soumises à l’attention du CLD totalisent près de 547 000 $, soit 230 000 $ de plus les fonds disponibles.

Les responsables des six pôles concernés se sont réunis au cours des derniers jours afin de discuter des propositions reçus et identifier les projets les plus prometteurs. La rencontre de sélection pour les projets régionaux est par ailleurs prévue pour le 6 décembre.

Le conseil des maires de Brome-Missisquoi devrait approuver la liste des propositions retenues lors de son assemblée du 21 décembre.

«Le Pacte sert de levier important pour des projets qui contribuent au développement et à la prospérité de Brome-Missisquoi. Ce fonds constitue également une source de financement intéressante pour des projets qui n’ont pas accès à d’autres sources gouvernementales», indique Tania Szymanski, coordonnatrice au développement des communautés et responsable du dossier à la MRC de Brome-Missisquoi.

Transport adapté et collectif

Les appels d’offres lancés aux propriétaires de taxis et d’autobus par la MRC de Brome-Missisquoi suscitent peu d’intérêt.

Le service de transport adapté et collectif de la MRC n’a reçu aucune proposition d’affaires lors de son premier appel et n’en a reçu qu’une seule – celle des Promenades de l’Estrie –  lors de son deuxième appel.

«La soumission reçue excède de 73 % nos estimés de coûts et a été rejetée, en vertu d’une clause spéciale incluse dans l’appel d’offres», précise Francis Dorion, directeur général adjoint de la MRC.

Le conseil des maires a également décidé de mettre fin au processus d’appels d’offres et de négocier des contrats de gré à gré avec certains fournisseurs pour une courte période (les premiers mois de 2022). Cette décision devrait permettre d’éviter un bris de services.

«Nous sommes présentement à la recherche d’une solution pérenne qui tiendrait compte de la capacité de payer des clients», poursuit M. Dorion.