Bromont adopte quatre applications pour iPhone et Android

RÉSEAUX. La «Ville branchée» a fait son entrée dans le vaste monde des applications. Quatre applications mobiles sous le sigle de Bromont ont vu le jour ajoutant ainsi un moyen de communication au profit du tourisme et des commerces de détail. Les explications en sept points.

Quatre applications

Bromont a collaboré avec Mobyview, une entreprise française récemment installée à Magog, pour créer les quatre applications : Eventiz, pour les petits et les grands évènements, Street Artiz, pour les œuvres d’art offertes aux touristes gratuitement, Vox Populix pour les idées et les histoires nées à Bromont ainsi que Shopiz Bromont pour les commerçants, leurs promotions et leurs produits vedettes.

Le directeur et fondateur de Mobyview, Paul Forostowsky, affirme que ces mêmes applications ont été déployées dans plusieurs grandes villes du monde.

Magog, Sherbrooke, Bromont et bientôt Granby

Dans les environs, Magog et Sherbrooke se sont dotés de ces outils mobiles. Depuis la rentrée magogoise,  3500 personnes les ont téléchargés, dont 250 sont des citoyens.

Granby devrait emboiter le pas aux trois autres villes dans quelques jours. Le lancement officiel est prévu le 24 juillet.  

«En rassemblant quatre villes voisines, on peut créer un lien entre celles-ci et augmenter le tourisme. Une personne qui télécharge les applications pour Sherbrooke a des chances de télécharger ensuite celles de Magog et ainsi de suite», explique M. Forostowsky.

Impact sur le tourisme

«Une personne qui décide de rester 20% plus longtemps à Bromont, c’est 10% de plus dans l’économie locale», avance le fondateur.

Les applications sont un nouveau moyen de communication pour les commerces de détail et l’industrie touristique en plus de permettre aux touristes de profiter davantage des acquis et des attraits de Bromont.

Le nerf de la guerre

Selon la responsable des communications à Bromont qui a mené à terme ce projet, Catherine Page, le nerf de la guerre est la promotion des applications. «C’est notre défi pour l’instant. Il faut les faire connaitre. Tous nos efforts sont dans la promotion des applications», dit-elle.

Selon le fondateur de Mobyview, «il y autant de gens sur le App Store que sur Google.

La traçabilité

«Nous ne connaissons pas le nom, le numéro de téléphone ou l’adresse courriel de la personne. Ce que nous voyons c’est une série de 14 chiffres. Ça nous permet de relier les applications et de connaitre les habitudes et les choix de la personne», rapporte Paul Forostowsky.  

Moteur de recherche

Pour trouver les applications, il suffit d’inscrire Bromont dans l’onglet recherche sur iPhone et Android.

Lorsque les applications sont téléchargées, le touriste peut voguer sur l’application à partir de mots-clés qui sont associés aux commerces. Les propriétaires auront préalablement choisi les mots-clés adaptés pour leur commerce. C’est le cas pour l’application Shopiz Bromont.

Le rôle de modérateur revient à Mobyview.

Le Beacon

Les applications apparaissent stratégiquement avant la sortie du Beacon, une révolution dans le domaine des téléphones intelligents, lancé par les grands de ce monde : Apple et Samsung. Il s’agirait d’un système de géolocalisation accès sur le local, avance M. Forostowsky. La sortie du Beacon au Canada est prévue cet hiver.  

Pour le moment, les applications sont seulement en français.

L’implantation des applications qui sont gratuites n’a demandé aucun engagement financier de la part de Bromont.

 

 

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