Des accusations contre un deuxième homme pour incendie criminel à Ottawa

OTTAWA — Un deuxième homme fait face à la justice pour avoir tenté de mettre le feu à un immeuble d’habitation du centre-ville d’Ottawa au début du mois de février.

La police de la capitale fédérale a indiqué avoir inculpé Bartosz Wernik, 41 ans, de cinq chefs d’accusation. L’individu est accusé d’incendie criminel causant des dommages matériels et d’insouciance à l’égard de la vie, de méfait à la propriété mettant en danger la vie, de méfait à la propriété et de possession de matières incendiaires.

Les accusations n’ont pas été testées en cour. Bartosz Wernik doit comparaître devant le tribunal à une date ultérieure, a mentionné la police. 

En mars, Connor Russell McDonald, 21 ans, a été accusé des mêmes infractions. Les deux hommes sont d’Ottawa.

Le service de police affirme qu’il n’y a aucune information suggérant que l’un d’eux ait été «mêlé d’une quelconque façon» à la manifestation du «convoi de la liberté», qui a paralysé le centre-ville pendant trois semaines en février.

Un résidant avait expliqué à l’époque à La Presse Canadienne qu’il avait trouvé le tapis du hall de l’immeuble carbonisé, avec des briques allume-feu noircies éparpillées dans la pièce, le lendemain de l’incident.

Il avait déclaré que le gestionnaire de l’immeuble lui avait montré une vidéo de surveillance montrant deux hommes allumant un paquet de briques dans le hall et fixant ensemble les poignées de la porte d’entrée avant de partir par la porte latérale vers 5 heures du matin le 6 février.

La vidéo montrait également un autre homme entrer dans le bâtiment et éteindre le feu peu de temps après, avait raconté le résidant.

Personne n’a été blessé, mais les occupants de l’immeuble, qui compte plus de 100 unités, ont témoigné qu’ils ont eu peur de ce qui aurait pu se passer.

Des politiciens et les autorités policières ont soutenu que la manifestation avait conduit à un sentiment d’anarchie au centre-ville, car les agents ont été déployés vers la colline du Parlement et les règlements n’ont pas été appliqués ailleurs au centre-ville.

— Avec les informations de Laura Osman