Cowansville: une lutte à cinq dans le quartier de Ruiter

Le départ du conseiller du quartier de Ruiter, Guy Patenaude, suscite de l’intérêt à Cowansville. Pas moins de cinq candidats se présentent afin d’obtenir un futur mandat de quatre ans. 

Sylvain Paquette

Natif de Cowansville, Sylvain Paquette se lance en politique afin de se pencher sur de nombreux dossiers qui le préoccupent. L’affaissement de la valeur foncière, la faiblesse des revenus des ménages, la création d’emplois de qualités et la réussite scolaire sont quelques-unes des priorités du candidat.

Le vieillissement de la population et la stagnation du nombre d’habitants à Cowansville l’interpellent particulièrement. «Parlez-en à tout le monde en ville et ils vous le diront: 12 500 citoyens environ depuis toujours. On n’a qu’à observer la croissance de nos municipalités voisines pour réaliser que chez nous, on n’avance pas. À titre d’exemple, la population de Bromont augmente en moyenne de 25% à 26% à chaque recensement depuis 1991. Ici, pour comparer, la plus forte augmentation de la population de Cowansville depuis 1986 a été de 2.9%», indique M. Paquette.

Le candidat croit que l’implication d’un homme d’affaires sur le conseil de ville est indispensable. «Actuellement, il n’y aucune présence au sein du conseil municipal du milieu des affaires de Cowansville, ce qui se fait sentir à mon avis dans la gestion de la municipalité au quotidien», soutient l’agent immobilier.

Alfred Boulet

Alfred Boulet réside dans le quartier de Ruiter depuis 1983. Ce dernier a longtemps travaillé bénévolement pour sa communauté en s’impliquant pour la Croix Rouge, au hockey mineur de Cowansville et dans divers clubs sociaux d’entreprises. 

Maintenant à la retraire, M. Boulet souhaite investir son temps pour les citoyens de son secteur. «Je veux être capable de donner des réponses aux questions que les gens se posent. Je suis très disponible», assure le Cowansvillois. 

En plus de vouloir mettre en place un parc à chien, bonifier les services offerts aux personnes âgées et aux jeunes familles, M. Boulet souhaite améliorer la communication entre les citoyens et les représentants de la municipalité. «Il n’y a pas assez d’échanges. Il y a beaucoup de questions sans réponses. Je crois que lorsqu’on est conseillé, il faut être présent et visible dans son secteur», ajoute M. Boulet.

Corinne Labbé

Mère de deux adolescents, Corinne Labbé a travaillé durant plusieurs années auprès Centraide, dans la région de Montréal et au sein d’un organisme de développement économique dans la région de Sherbrooke.

Lors de son arrivée dans la région, il y a de nombreuses années, cette dernière a travaillé avec le CLD de Brome-Missisquoi. Ses initiatives ont, entre autres, généré le service de mentorat pour les entrepreneurs de la région.

«Je suis déjà axé «client» dans le cadre de mon travail. Je me suis dit que le parallèle est facile à faire. Je veux axer le service aux citoyens», indique Mme Labbé.

D’après la candidate, les armoiries de la Ville de Cowansville l’inspirent beaucoup. Fortitudo et décor. Vitalité et beauté. Ça, ça me parle beaucoup. On peut parler de la vitalité économique, la vitalité culturelle. Ces deux mots touchent tous les dossiers», souligne la Cowansvilloise.  

«Je suis de nature optimiste, sans être naïve. Je compte garder une vision globale, mais demeurée spécifique», mentionne Mme Labbé.     

Johanne Jetté

Johanne Jetté, qui s’implique bénévolement pour sa communauté depuis plus de 20 ans, estime qu’il est maintenant temps pour elle de faire le saut en politique.

Les Filles d’Isabelle, le Centre d’Action bénévole de Cowansville et Horizon pour Elle sont quelques-uns des organismes pour lesquels elle a contribué au fil des ans.

«Gestion du personnel, planification des ressources, capacité d’analyse (…). Mes expériences de vie m’amènent à vouloir m’impliquer pour ma ville. Je peux me servir de toutes ces choses-là dans un poste de conseillère», explique Mme Jetté.

«Je n’ai pas de plan, ni de promesses à faire. Mais ce que je peux assurer aux gens, c’est qu’une fois rendue sur le conseil, je vais travailler pour le mieux-être des citoyens, selon ce qui est possible de faire», indique cette dernière.  

Richard Caron

Depuis 14 ans, Richard Caron est propriétaire de la Cantine du Parc, situé dans le parc Bernard. L’homme d’affaires tente sa chance en politique afin d’améliorer les services aux citoyens, particulièrement aux personnes âgées.

«J’ai des idées. Je vois ce qui se passe dans mon quartier. Dans Ruiter, la majeure partie de la population est âgée de 40 ans et plus. Il faut améliorer l’infrastructure. Que tout soit organisé en conséquence des différentes générations de citoyens» explique M. Caron.

«Par exemple, il faut qu’on développe des parcs, mais pas seulement adapté pour les enfants, mais aussi pour les personnes du troisième âge», ajoute ce dernier.