Des cadets policiers dans Brome-Missisquoi et… à Cowansville

Après une année de pause, la MRC de Brome-Missisquoi renouera avec les cadets policiers l’été prochain. Deux étudiants en technique policière enfourcheront les vélos sous les couleurs de la Sûreté du Québec. La Ville de Cowansville, elle, procédera à l’embauche de trois patrouilleurs-stagiaires pour sillonner son territoire.

 

L’an dernier, les cadets-policiers avaient été absents de Brome-Missisquoi en raison de négociations syndicales avec le gouvernement du Québec. «En 2010, le programme avait bien fonctionné. Cette année, on a fait la demande au district de l’Estrie et elle a été acceptée», explique le directeur général de la MRC de Brome-Missisquoi, Robert Desmarais.

 

Sous la direction de la Sûreté du Québec, les deux cadets policiers seront présents sur le territoire et assureront une surveillance à pied ou à vélo. «Ils seront principalement appelés à intervenir dans les centres-villes et durant les événements récréotouristiques. Ils amènent un soutien aux policiers en poste. Leur présence est très importante, c’est une valeur ajoutée», poursuit M. Desmarais. Les deux étudiants en technique policière seront en poste du 27 mai au 18 août.

 

Cowansville

Malgré sa participation au sein de la MRC de Brome-Missisquoi, la Ville de Cowansville a choisi d’embaucher, pour une troisième année consécutive, trois cadets policiers dans le cadre de son projet de surveillance de quartier

 

«Des yeux tout le tour de la tête». «Ils vont assurer un autre genre de présence. Ils vont redonner la quiétude à nos citoyens et appliquer nos règlements municipaux, dont la politique d’arrosage», explique le directeur général de la Ville de Cowansville, Claude Lalonde.

 

Les trois cadets policiers de Cowansville relèveront, eux, du directeur du Service de sécurité incendie Gilles Deschamps et devraient porter un uniforme bleu. Ils seront à l’emploi de la Ville du 28 mai au 4 septembre.

 

«Ils seront aussi en lien avec la Sûreté du Québec. Ils ne seront pas branchés sur le réseau de communication radio, mais vont avoir un numéro direct pour joindre l’officier en poste. On travaille en étroite collaboration avec eux», enchaîne M. Lalonde.