Fouilles dans les pénitenciers: la SCC fait marche arrière

Les employés du pénitencier de Cowansville seront fouillés minutieusement à leur entrée au travail dès lundi. Ils ont toutefois obtenu gain de cause sur un point: ils ne le seront pas à leur sortie. Une mesure qui était qualifiée de choquante et insultante par le vice-président du Syndicat des employés du solliciteur général du Canada au Québec, Claude Duchesneau.

 

La sous-commissaire a décidé d’annuler les fouilles du personnel lors de la sortie des pénitenciers, dont celui de Cowansville, laisse savoir Claude Duchesneau. Cette nouvelle mesure devait être implantée hier (jeudi). L’établissement de Cowansville avait toutefois obtenu un délai de quelques jours afin de bien implanter cette nouvelle politique.

 

Dès lundi, les employés seront fouillés à leur arrivée au travail. Selon les directives acheminées au personnel plus tôt cette semaine, les «boîtes à lunch», les sacs, les porte-documents, les sacoches et les manteaux devront être inspectés à l’aide d’un appareil de radioscopie, comme il est possible de retrouver dans les aéroports.

 

«Je comprends qu’on fasse un tel contrôle à l’entrée, afin d’enrayer toute possibilité d’introduction de matériel ou d’objets interdits», expliquait, jeudi matin, Claude Duchesneau, à Cowansville.enregion.ca.

 

Le vice-président ne comprenait toutefois pas l’idée de la fouille à la sortie. «Je vois mal comment  on pourrait sortir du matériel gouvernemental sans autorisation, avec toutes les mesures de sécurité qui sont déjà déployées dans l’établissement», clamait M. Duchesneau.

Avec la collaboration d’Alain Bérubé.