Hommage à sept mentors de Brome-Missisquoi

Mercredi soir dernier s’est tenu la 8e soirée Hommage de la cellule de Mentorat pour entrepreneurs de Brome-Missisquoi. L’implication bénévole de sept mentors de la région a été reconnue. 

Rassemblés au restaurant Le Canard gourmand à Farnham, Lawrence Veilleux, directeur du développement des affaires, région métropolitaine de la Fondation de l’entrepreneurship, ainsi que Michel Rouillard, président du Conseil régional de mentorat Montérégie Est, ont remis une reconnaissance à sept mentors émérites.

Les mentors Michèle Desmarais, Louis Cloutier et Yves Langhame ont reçu le certificat d’attestation du mentor. Denis Giroux, Merrill Boucher, Richard Vallée et Fernand Charron, quant à eux, ont eu droit à l’épinglette d’or, gage de leur implication.

«Pour qu’un mentor accède à un des cinq statuts du Réseau M de la Fondation, il doit répondre à quelques critères tels que le nombre de jumelages, la participation aux activités de perfectionnement et de promotion de sa cellule ainsi que la contribution au développement et au rayonnement du mentorat», explique Isabelle Dumont, coordonnatrice de la cellule de Mentorat pour entrepreneurs de Brome-Missisquoi.

Chef mentor depuis 2009, Kenneth Hill a décidé de passer le flambeau à Fernand Charron, chef mentor adjoint depuis près de cinq ans. «Un chef mentor doit avoir des qualités telles qu’être rassembleur, motivateur… Il doit aussi être le gardien de l’éthique et amener des idées pour la tenue d’activités. Je suis persuadé que M. Charron est un homme à la hauteur de ce défi», assure Mme Dumont.

M. Hill continuera de siéger au comité consultatif de la cellule de mentorat du CLD de Brome-Missiquoi et demeurera mentor. 

Depuis 11 ans, la cellule de Mentorat pour entrepreneurs de Brome-Missisquoi a coordonné près de 170 jumelages, assurés par la participation bénévole de 55 mentors bénévoles. «Le territoire de Brome-Missisquoi est grand et les entrepreneurs se sentent souvent seuls. Dans les milieux ruraux, l’importance de ce service est encore plus grande étant donné l’isolement que vivent plusieurs de ces gens en affaires», explique M. Dumont.