La Fondation Carke et la famille Poulin lèguent un terrain à la Ville de Lac-Brome

NATURE. La Ville de Lac-Brome a fait l’acquisition d’un terrain de 13 acres à Bondville, où se trouvait anciennement la Terrace Inn. Le terrain majoritairement boisé donne également un accès au lac Brome, une caractéristique que recherchait le conseil municipal. Le financement se fera entièrement via la Fondation Carke, qui contribue à la hauteur de 600 000 $, et la famille Poulin, propriétaire du terrain, pour un don de 250 000 $.

Si la Ville n’a pas arrêté son choix sur ce qu’elle fera exactement avec le terrain, Lac-Brome prévoit y aménager un stationnement, un bloc sanitaire et une aire de pique-nique.

«Il pourrait y avoir des sentiers à travers le terrain, a avancé le maire de Lac-Brome, Richard Burcombe. Premièrement, nous allons nous concentrer sur le stationnement, la sécurité des gens qui traverseront la rue, des arrêts ou n’importe quel autre outil nécessaire pour garantir leur sécurité, et le bloc sanitaire, bien entendu.»

Alors que la Ville recherchait un troisième endroit public qui donnerait accès au lac Brome, la Fondation Carke essayait de trouver un projet important à financer après avoir réussi à amasser assez de fonds pour construire le centre communautaire.

«La Fondation Carke est un organisme à but non lucratif local qui a été fondé dans les années 70, a relaté l’ancienne présidente de la fondation et membre du conseil d’administration, Claire Kerrigan. Après une campagne de financement très réussie pour le centre communautaire en 2005-2006, il nous restait un très bon montant. Ce n’est pas fréquent qu’un organisme amasse autant d’argent d’un seul coup. Nous voulions vraiment investir dans au moins un projet d’envergure qui bénéficierait à toute la population. Après avoir consulté plusieurs groupes et individus, il était évident pour nous qu’il y avait un important besoin d’un nouvel accès au lac.»

La famille Poulin désirait quant à elle conserver l’utilisation du terrain, qui n’abrite plus la Terrace Inn depuis sa démolition au milieu des années 70.

«Ce n’était pas une question de prix, mais plus une question de vocation, a affirmé l’un des représentants de la famille anciennement propriétaire du lot, Benoit Poulin. On était contents que le terrain demeure un parc, qu’il soit aménagé pour que les gens puissent l’utiliser. Ça a longtemps été ça en réalité le terrain, on ne l’a pas tout le temps utilisé.»