Lac-Brome interpelle le ministre Coiteux

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Par Ghyslain Forcier
Lac-Brome interpelle le ministre Coiteux
Lac-Brome ne souhaite plus être desservie par la Sureté du Québec.

MUNICIPAL. Lac-Brome franchit une étape supplémentaire dans son intention de dénouer les liens avec les services de la Sureté du Québec.

La municipalité s’est adressée au ministre de la Sécurité publique Martin Coiteux, de qui elle attend maintenant des nouvelles. La même lettre vient également d’être envoyée par la MRC Brome-Missisquoi, sans que cette dernière se positionne dans le dossier.

Les échanges avec les autorités municipales de Bromont pour une desserte par ce service de police se poursuivent en parallèle. En entretien avec le Journal Le Guide en juin, on s’était montré optimiste d’en venir à une entente. Trois rencontres ont déjà eu lieu.   

Les services de la Sureté du Québec coûtent annuellement environ 1,8 M$ à Lac-Brome. Le calcul se base notamment sur la richesse foncière d’une municipalité. 

Sur le terrain, au niveau de la patrouille, les villes de Sutton et de Lac-Brome se partagent une seule voiture entre 19h et 7h. Le jour, l’ensemble du vaste territoire de la localité est couvert par une patrouille. Le maire de Lac-Brome, Richard Burcombe, soutient que sa ville y perd au change.   

«Pour le prix que l’on paie, on mérite un service de patrouille plus étoffé, même s’il demeure excellent.»    

Lac-Brome entend éventuellement demander le support de l’Union des municipalités du Québec dans ce dossier.

L’entente liant Lac-Brome à la SQ, valide pour dix ans, aurait été renouvelée en novembre 2017 si la Ville n’avait pas effectué de démarches pour s’en exclure. Une municipalité doit signaler ses intentions au ministère de la Sécurité publique dans les 12 mois précédant la fin du pacte.   

Lac-Brome a déjà pu compter sur sa propre police, avant que l’arrivée de la SQ en décembre 2002.  

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