INNOVATION. Au moment où elle lève le voile sur de nouveaux outils de communication, la Société de développement économique de Bromont (SODEB) souhaite attirer d’autres acteurs du secteur aérospatial, dans la foulée de l’expansion que connaît GE Aviation.
La SODEB cible plus particulièrement les fournisseurs du géant mondial ayant fait l’objet de nouveaux investissements annoncés en février. «L’aérospatial est un domaine très actif en ce moment, souligne le directeur général de la SODEB, Charles Lambert. Bombardier traverse une période plus difficile, mais General Electric va très bien.
«On aimerait attirer, que ce soit à Bromont ou dans la région, des sous-traitants de GE, question de profiter de leur carnet de commandes très garni. C’est une opportunité à saisir pour le développement du secteur aérospatial dans la région», poursuit le DG.
M. Lambert reconnait qu’il y a plusieurs projets dans le pipeline pour Bromont, sans dévoiler de noms, «tant que les derniers détails ne sont pas ficelés», évoque-t-il.
La microélectronique, dont le Centre de collaboration MiQro innovation (C2MI) se fait une spécialité, occupe toutefois une place de plus en plus importante, observe-t-il, notamment en ce qui a trait à la technologie prêt-à-porter (wearable) comme les montres, les lunettes, les vêtements et les voitures connectés et même… des verres de contact. «Ils ont des circuits imprimés qui permettent de faire un autofocus», précise M. Lambert.
«L’industrie de la microélectronique est sur une belle vague. De grands joueurs de l’automobile viennent ici pour tester des technologies qu’ils pourront intégrer dans des véhicules intelligents.»
Nouveau site web
Les nouveaux outils de communication mis de l’avant par la SODEB favorisent les créneaux de la microélectronique, la fabrication de pointe et l’aérospatiale, en concordance avec le plan stratégique 2017-2021 adopté au début de l’année.
Le site web se veut plus convivial et couvre désormais plus d’aspects de la vie entrepreneuriale. «Il est organisé de manière à interpeler les entrepreneurs ou entreprises qui cherchent un endroit où s’installer. Ça vise aussi les start-up ou les entreprises en incubation.
«On étale ce que l’on a comme écosystème d’innovation au Parc scientifique, les locaux, les terrains libres, les partenaires, ce qui vise à favoriser le développement des entreprises innovantes», indique M. Lambert.
En toile de fond, on a intégré à la plateforme les charmes de la ville, ses espaces verts et ses possibilités en loisirs, par exemple. «La qualité de vie qu’on a dans la région est aussi l’un des facteurs qui peut peser dans la balance, fait remarquer M. Lambert. Les gens veulent s’installer dans un endroit où ils peuvent élever leur famille, être actifs et profiter du cadre champêtre.»
L’infolettre, les brochures et le kiosque de l’organisme ont également été adaptés en ce sens.
Une des dernières sorties de Mme Quinlan
Lors du dévoilement, en fin de journée jeudi, on en profitait également pour saluer la mairesse Pauline Quinlan, pour qui il s’agissait de l’une des dernières sorties publiques dans ce rôle qu’elle a occupé pendant près de deux décennies.
