Le Défi Vincent-Roy offre quatre dons

Le premier Défi Vincent-Roy a attiré près de 400 coureurs le 2 juin dernier à Bromont. Devant un tel succès, les organisateurs ont décidé de distribuer le surplus amassé, soit 3000$, aux fondations des deux écoles primaires de Bromont, à La Vigile, qui vient en aide aux familles des policiers, et au partenaire principal du Défi, le club d’athlétisme Adrénaline.

«Aujourd’hui, c’est une belle consécration de cet événement-là, parce que ça nous a permis de réaliser des excédents de nos revenus sur nos dépenses, a lancé Catherine Page, présidente du comité organisateur du Défi Vincent Roy et porte-parole de la Ville de Bromont, sourire aux lèvres. On peut se permettre aujourd’hui de redonner l’argent à la communauté et aux gens qui nous ont aidés.»

La somme de 3000$ a été divisée ainsi : 500$ pour la Fondation de l’école La Chantignole, 500$ pour la Fondation de l’école Saint-Vincent-Ferrier, 500$ à La Vigile de Québec et 1500$ au club d’athlétisme Adrénaline qui, en plus d’avoir agi comme partenaire officiel du premier Défi, en juin, s’occupe de la concentration athlétisme-études de Massey-Vanier depuis 2011.

«Dès le départ, c’était important de remettre ces surplus-là à la population bromontoise et à la jeunesse», a souligné le directeur du Service de police de Bromont, Jean Bourgeois.

«C’est Marie Boucher, la conjointe de Vincent, qui nous a proposé de remettre la part à la maison La Vigile», a-t-il enchaîné.

Cette maison, fondée en 1999, se trouve dans la région de Québec.

En plus d’offrir une maison d’accueil aux agents de la paix, militaires et intervenants en situation d’urgence ainsi qu’à leur famille immédiate, elle offre des services de thérapie, notamment pour les dépendances.

En mémoire de Vincent

Jean Bourgeois a profité de cette remise de dons pour rappeler qu’à la base du Défi Vincent-Roy, il y a un événement malheureux, soit le décès de ce policier de Bromont alors qu’il était en service.

«On cherchait un moyen de commémorer la mémoire de Vincent à cette époque-là. C’est une dame qui est venue me rencontrer pour nous proposer la mise en place d’une course à pied à la mémoire de Vincent, parce que Vincent, c’était quelqu’un qui était foncièrement en forme, quelqu’un qui courait beaucoup aussi», a-t-il souligné.