Le Domaine Pinnacle puni par la RACJ

ALCOOL. Le domaine Pinnacle, une institution phare dans Brome-Missisquoi, a été puni, dernièrement, par la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec (RACJ). En raison de multiples manquements observés par des inspecteurs, le populaire producteur d’alcool se trouve dans l’interdiction de vendre certains de ses produits pour une durée de 49 jours. Un non-sens pour le propriétaire de l’endroit, Charles Crawford (voir autre texte).

Entre octobre 2009 et septembre 2012, les inspecteurs de la RACJ se sont rendus à plusieurs reprises aux installations du Domaine Pinnacle, sises sur la rue Miner à Cowansville et sur le chemin Richford à Frelighsburg.

Une trentaine d’infractions ont été relevées, la majorité en lien avec la vente non autorisée de certains produits fabriqués par l’entreprise. Certaines irrégularités ont été également relevées dans la tenue des rapports mensuels, dans l’achat d’alcool, le pressage à forfait et l’étiquetage non conforme.

Interdiction de vente

Le Domaine Pinnacle et la RACJ ont entrepris des négociations afin d’en arriver à une proposition conjointe. Cette dernière suggérait, aux régisseurs, l’interdiction complète de vente des produits fabriqués sous l’égide d’un permis exploité à Frelighsburg pour une durée de 49 jours ainsi que la même interdiction pour certains permis exploités à Cowansville pour une durée de 28 jours.

Présent aux deux journées d’audience tenues les 18 février et 24 mars dernier à Montréal, le président fondateur du Domaine Pinnacle, Charles Crawford, a signé un engagement volontaire stipulant son intention de respecter les conditions présentées.

Dans un jugement rendu le 1<V>er<V> avril dernier, les régisseurs de la RACJ, Saifo Elmir et Jean Lepage, ont accepté cette entente.

Depuis, les interdictions de vente sont en vigueur au Domaine Pinnacle de Cowansville et Frelighsburg. «Les produits ciblés, qui sont sur les tablettes de la Société des alcools du Québec, ne sont pas visés», indique Me Joyce Tremblay, responsable des communications et porte-parole de la RACJ.

Cette décision à l’amiable n’a pas d’incidence sur les activités journalières de l’entreprise, indique Charles Crawford. «On est en rénovation [NDLR: agrandissement de la boutique à Frelighsburg] et nous ne sommes pas dans la haute saison encore», dit-il.