Le mont Bernard offert à 1M$ à Bromont

ACQUISITION. La ville de Bromont pourrait devenir propriétaire d’un nouveau sommet du mont Brome. Ski Bromont immobilier a déposé aujourd’hui à la municipalité une offre pour l’acquisition du mont Bernard.

Le mont Bernard est situé dans la zone entourant le projet résidentiel Val-8 porté par Ski Bromont Immobilier (SBI).

La ville de Bromont pourrait acquérir ce sommet pour 1M$, à raison de 200 000$ par année sur cinq ans.

Selon le président de SBI, Charles Désourdy, cette acquisition pourrait s’autofinancer en totalité par les revenus en taxes foncières nettes générés par le développement domiciliaire.

«Un projet de ce type a beaucoup de rentabilité pour une ville», assure M. Désourdy.

Ce dernier anticipe déjà la décision de la municipalité. «Je suis convaincu que la Ville souhaite acquérir le mont Bernard», dit le promoteur.

Il précise que des pourparlers entre la Ville et son groupe existent depuis longtemps en ce qui a trait l’acquisition du flanc nord du mont Bernard.

Comme l’autorisation en février dernier du ministère du Développement durable, de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) était assortie d’ une série d’engagements, notamment la protection de l’habitat, SBI a décidé «d’abandonner» le flanc sud et d’offrir le sommet en totalité à Bromont.

La Ville détient déjà le sommet voisin du mont Bernard, le mont Horizon. Les promoteurs attendent une réponse d’ici le 1er juin. Une séance du conseil de ville est d’ailleurs prévue ce jour-là.

Option d’achat pour trois terrains

En plus de l’offre d’achat pour le mont Bernard, SBI propose une option d’achat pour trois terrains du Val-8.

L’un des trois terrains est situé au bas du mont Bernard et les deux autres se retrouvent entre le mont Horizon et le mont Bernard.

Selon Charles Désourdy, les trois terrains en question valent chacun entre 250 000$ et 400 000$.

La ville de Bromont pourrait acquérir les terrains d’ici cinq ans.

Au total, 90 % du couvert boisé serait conservé si l’offre est acceptée et 70% de la superficie totale du territoire serait préservé sous forme de parcs ou de zones de conservation publiques et privées.  

Avec la série d’engagements imposée par les autorités gouvernementales et cette offre à la Ville de Bromont, Charles Désourdy assure que le projet Val-8 respecterait ainsi tous les critères de développement durable.

Jointe en fin de journée aujourd’hui la mairesse de Bromont, Pauline Quinlan, préférait contacter ses conseillers avant de commenter le dossier.