PRÉVENTION. Un quatuor de quatre cadets, deux dans Brome-Missisquoi et autant en Haute-Yamaska, patrouille à nouveau la région en cette période estivale.
L’équipe de quatre jeunes étudiants, eux qui aspirent tous à être policiers, circulera à vélo et se greffera aux corps de police de la Sûreté du Québec de Brome-Missisquoi et de Haute-Yamaska.
Selon les besoins, ils sont appelés à être présents lors de divers événements ou pourront être envoyés dans des endroits où les plaintes se font plus fréquentes, comme les parcs où il y a du flânage par exemple, précise Aurélie Guindon, porte-parole à la Sûreté du Québec.
Sensibiliser les citoyens sur la règlementation municipale en place, faire de la prévention des vols auprès des automobilistes et des commerces, et d’autre dans les camps de jour, prendre part à une campagne de burinage des vélos, voilà également de quoi peut se composer la mission des quatre cadets.
Ils n’auront pas la possibilité d’émettre de contraventions; toutefois, ils pourront rapidement contacter un policier, qui lui sera en mesure de le faire.
«Au même titre que tout citoyen, ils peuvent constater une infraction et la rapporter, ce qui peut mener à l’émission d’un constat d’infraction. […] C’est un atout pour les policiers» relate Aurélie Guindon.
Le duo de la Haute-Yamaska, actif depuis lundi et jusqu’à la mi-août, est composé de Vlad Hilotii et de Naomie Perreault.
«J’ai décidé de devenir cadet pour comprendre ce qu’est le travail de policier et pour prendre de l’expérience», raconte Vlad Hilotii.
«Ça permet de poser un pied dans le milieu de la police, de connaître le poste, les gens qui y travaillent», poursuit Naomie Perreault.
Dans Brome-Missisquoi
Josiane Giroux-Tremblay, qui revient pour une deuxième année, et Frédéric Lacasse forment le tandem en place dans Brome-Missisquoi. Leur mandat débutait la semaine dernière et s’étendra également jusqu’au milieu du mois d’août.
«C’est un honneur pour moi d’être cadet pour une deuxième année. Ça me garde près du métier de policier et c’est mon rêve de faire ça», glisse Josiane Giroux-Tremblay, récente finissante à l’École nationale de police du Québec.
«C’est une façon d’être en contact avec les gens et une approche complémentaire à ce que l’on voit sur les bancs d’école», renchérit Frédéric Lacasse, en première année en technique policière à Sherbrooke.
Le programme, qui reçoit l’aval des MRC, en est à une sixième année dans Brome-Missisquoi.
«Cette initiative nous permet de décupler nos ressources, laisse entendre Daniel Campagna, le directeur de la SQ dans ce secteur. Nous sommes surtout heureux de contribuer à former la relève. Nous tenons compte des besoins des municipalités, et ça nous aide à être plus présents, à être meilleurs et plus performants.»
«Les interactions avec la population sont positives. C’est une visibilité et une présence fortement appréciée. Ce sont des yeux de plus à l’intérieur de la MRC», précise Jacques Roy, directeur par intérim à la SQ en Haute-Yamaska.