L’UPA discute autonomie alimentaire

AGRICULTURE. À l’occasion du Congrès général 2020, les membres de l’Union des producteurs agricoles (UPA) ont discuté des enjeux et des pistes de solutions pour cultiver l’autonomie alimentaire du local au global.

«La crise sanitaire sans précédent que nous traversons a testé la résilience de tous les maillons de la chaîne agroalimentaire. Les deux paliers de gouvernement ont déployé beaucoup de ressources pour assurer un bassin suffisant de main-d’œuvre locale et étrangère et pour mettre à la disposition des agricultrices et des agriculteurs des mesures de soutien permettant d’atténuer l’impact de la pandémie. Cette reconnaissance québécoise et canadienne du secteur agricole comme priorité stratégique à l’économie de nos régions et essentielle à la sécurité alimentaire de nos concitoyens est une orientation gagnante sur laquelle il faut s’appuyer pour les mois et les années à venir», a déclaré le président général de l’UPA, Marcel Groleau, dans le cadre de ce congrès qui réunissait virtuellement 400 délégués, lundi et mardi.

«La dernière année a non seulement galvanisé l’intérêt de nos concitoyens pour nos produits, mais elle a aussi démontré à quel point l’autonomie alimentaire de la province et du pays constitue un enjeu prioritaire. Le gouvernement québécois a investi des sommes importantes ces derniers mois pour faire croître cette autonomie. Le gouvernement canadien, qui a beaucoup fait depuis le début de la crise pour sécuriser l’approvisionnement alimentaire des citoyens, devra lui aussi prévoir rapidement des investissements pour favoriser le développement de sa principale assise, c’est-à-dire l’agriculture», ajoute le président de l’Union, faisant notamment référence aux 157,2 M$ annoncés récemment par le gouvernement québécois pour accroître l’autonomie alimentaire de la province.

«Tous les paliers de gouvernement reconnaissent maintenant sans équivoque l’importance stratégique du secteur agricole. Pour permettre à notre agriculture d’aller plus loin et d’atteindre son plein potentiel, il est essentiel de favoriser sa compétitivité par un appui indéfectible, comparable à nos voisins du Sud, à l’Europe et aux autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques», souligne-t-il.