ÉLECTIONS. Mettant un point d’orgue à quelques mois de réflexion, Corinne Labbé décide de joindre la course à la mairie de Cowansville, jusqu’alors animée par deux candidats, Réjean Lehoux et la conseillère Sylvie Beauregard.
À l’instar de ses adversaires, la conseillère du quartier de Ruiter, qu’elle représente depuis l’élection municipale de 2009, aspire au plus haut échelon de la hiérarchie municipale pour une première fois.
Détentrice d’un baccalauréat en administration des affaires, Mme Labbé s’installait à Cowansville il y a près de deux décennies. En tant que travailleuse autonome et consultante, elle œuvre auprès d’organismes de développement économique, dont le Service de mentorat aux entrepreneurs. Elle a également été de professionnelle en collecte de fonds pour Centraide du Grand Montréal.
Le moment de réflexion que s’est accordé la politicienne lui aura permis de forger son approche. En cas de victoire, elle pourrait devenir la première femme à occuper ce poste en 141 ans d’histoire.
«[Il] m’a permis de savoir sur quelles valeurs personnelles je m’appuierai, celles qui me définissent et qui m’aideront à assumer le rôle de premier magistrat, si tel est le souhait des Cowansvillois», laisse-t-elle entendre par voie de communiqué.
Son côté altruiste lui est apparu comme l’élément qui la définit le mieux. «Je suis au service de l’autre depuis toujours, qu’il soit riche ou pauvre, jeune ou moins jeune, instruit ou non, j’ai toujours eu le désir profond de créer l’environnement, les conditions pour qu’il puisse se développer, s’épanouir à son plein potentiel.»
Pour convaincre les électeurs, la candidate entend faire appel à son sens des responsabilités. «[Il s’agit de] prendre les meilleures décisions possible pour le bien commun, les assumer et aller de l’avant, cela même si elles peuvent s’avérer moins populaires.»
Au sein du conseil, Corinne Labbé a son mot à dire auprès des comités se chargeant du développement économique et du régime de retraite, en plus de faire partie de celui qui assure le suivi du plan stratégique venant à échéance l’an prochain.
En cas d’élection, elle se dit prête à interagir avec les citoyens en lien avec les dossiers municipaux. «Plus que jamais, le leadership doit être partagé, parce qu’une ville est la somme de ses parties prenantes, qu’elle soit individu, communautaire, entreprise privée ou institutionnelle».
Course à trois
L’annonce, à la mi-mai, du retrait prochain de la vie politique du maire Arthur Fauteux a laissé le champ libre aux prétendants. Au début de l’année, l’entrepreneur Réjean Lehoux dévoilait ses intentions de briguer la mairie, suivi quelque mois plus tard par Sylvie Beauregard.
