Mairie de Cowansville: Guy Patenaude décide de se lancer

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Par Ghyslain Forcier
Mairie de Cowansville: Guy Patenaude décide de se lancer
Prise deux pour Guy Patenaude. L'homme de 75 ans brigue la mairie de Cowansville pour une deuxième élection consécutive.

ÉLECTIONS. Dernier de quatre à avoir confirmé sa présence, Guy Patenaude entend néanmoins mettre à profit son expérience dans la course à la mairie de Cowansville.   

Le septuagénaire, «75 ans d’expérience», dira-t-il, se décrit comme le seul ayant connu la réalité de maire, il a été à la tête de Notre-Dame-du-Mont-Carmel lors d’un mandat, entre 1993 et 1997.

«C’est un bon défi pour moi de me présenter, lance-t-il d’emblée. Je crois être celui qui a le plus de bagages pour rassembler les trois ou quatre nouveaux conseillers qui seront élus le 5 novembre.»

M. Patenaude a d’ailleurs déjà porté les responsabilités de conseiller dans le quartier Ruiter, de 2009 à 2013, avant de décider de se présenter contre Arthur Fauteux lors du scrutin de 2013. Le maire sortant avait obtenu 28,22 % des voix de plus que son adversaire.

Il cible trois dossiers prioritaires s’il remporte son pari.

L’aspirant maire travaillerait à l’installation de bassins de rétention pour les sédiments au lac Davignon, de concert avec les municipalités situées en amont du cours d’eau. «Ça pourra se faire grâce à de bonnes relations à la MRC avec les autres maires», estime M. Patenaude.

Dette 

L’endettement de la Ville attire également l’attention du candidat, qui chercherait des façons de la réduire. Au 31 décembre 2016, Cowansville traînait une dette à long terme de 26 M$. «Quand il y a des possibilités de subventions tripartites, avec le fédéral et le provincial, dans les années futures, je ne voudrais pas que Cowansville soit toujours obligée de remettre ça sur la dette», argue M. Patenaude.

«Quand j’étais conseiller [de 2009 à 2013], on en parlait à chaque budget, et on disait qu’il ne faudrait pas que la dette dépasse 20 M$, indique-t-il. Elle est présentement de beaucoup supérieure, et il y a probablement eu de bonnes raisons pour cela. Je ne regarde pas ce que les autres ont fait, seulement ce que nous pourrions faire pour l’abaisser.»

Le dépôt, en 2018, d’un nouveau rôle triennal d’évaluation, pourrait, selon lui, lui permettre d’arriver à ses fins. «Ça s’est énormément construit au cours des dernières années. Juste avec cette partie-là de l’augmentation de l’assiette fiscale, je pense qu’il y aurait possibilité que l’on pige là-dedans pour faire baisser la dette.»  

Un marché public… à l’année 

Dans un tout autre registre, ce dernier veillerait à implanter un marché public permanent, installé dans le secteur du centre-ville. Il lance même le Domaine du parc comme lieu d’accueil, faisant d’une pierre deux coups quant à la relance de cette surface.

«Les marchés d’alimentation sont concentrés dans le même secteur. Ce serait bon de ramener une telle option plus près du centre-ville. En plus, ce serait une belle vitrine donnée aux maraîchers pour qu’ils puissent écouler leurs produits», fait-il valoir.

Évoquant une population vieillissante, M. Patenaude verrait en outre d’un bon œil l’accroissement de l’aide financière octroyée aux organismes, «afin qu’ils puissent offrir encore plus de services.»

Une campagne moins coûteuse 

Guy Patenaude veut montrer l’exemple en menant une campagne minceur. «Je la ferai avec moins de 1000 $», clame le candidat à la mairie, qui ne plantera aucune pancarte. «Les citoyens doivent comprendre que pour chaque pancarte qu’ils aperçoivent, 70 % des frais sont payés avec leurs taxes», décrit M. Patenaude. «Je suis un gars de terrain, je poursuis mon porte-à-porte. La seule photo que les électeurs verront se trouve sur mon dépliant.» 

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