FRELIGHSBURG. Élu par acclamation en mai 2016 pour pallier le départ du maire Jacques Ducharme, Jean Lévesque tentera de conserver son siège lors des élections municipales du 5 novembre prochain.
«Il y a encore quelques dossiers à régler et j’ai le sentiment d’être la personne la mieux placée pour le faire», mentionne le politicien de 57 ans pour justifier son désir de poursuivre le travail.
«Tout le monde au conseil met l’épaule à la roue, il y a une bonne collaboration des employés municipaux. Il y a certes eu une période d’adaptation, reconnait-il. On avance plus vite qu’avant.»
M. Lévesque cible la construction d’une caserne de pompiers qui pourra abriter les quatre camions de la flotte municipale, un sujet qui refait couramment surface depuis les trois dernières décennies. Un des véhicules s’est retrouvé dans les locaux de la ferme expérimentale, avant que celle-ci ne soit réactivée. La Ville est maintenant contrainte de louer un espace. Un abri temporaire, aménagé à l’arrière de l’hôtel de ville, en accueille un autre. «Nous avons des camions sur trois sites, ce qui n’est pas l’idéal. On veut les rapatrier en un seul et même endroit.»
Le rendement du système de traitement des eaux usées, des marais filtrants artificiels composés de roseaux, est un autre dossier dans la mire du politicien. Implanté il y a cinq ans sur le chemin Saint-Armand, ce système ne remplit pas ses promesses.
«La teneur en phosphore dépasse les normes recommandées, alors que le système nous a été suggéré par le MAMOT [ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire] et le ministère de l’Environnement. Les résultats attendus des bassins filtrants ne sont pas là.»
Installé à Frelighsburg depuis 20 ans, M. Lévesque avait pris place autour de la table du conseil une première fois en 2012, avant d’être réélu au poste de conseiller en novembre 2013.
