Maïs sucré: la sécheresse n’a pas trop affecté les plants

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Par Claude Hebert
Maïs sucré: la sécheresse n’a pas trop affecté les plants
Jonathan Rainville estime que les plants de maïs n'ont pas trop souffert de la sécheresse des dernières semaines.

CONSOMMATION. Le maïs sucré est de retour dans les kiosques de la région depuis une dizaine de jours au grand plaisir des consommateurs.

Si la sécheresse qui a sévi de la mi-juin à la mi-juillet a fait craindre le pire, la pluie des derniers jours a été accueillie avec enthousiasme dans les fermes maraîchères de Brome-Missisquoi.

«On vient d’avoir deux bons coups d’eau, en l’espace de quelques jours. Ça a rechargé le terrain et devrait être bénéfique pour la récolte», indique Jonathan Rainville, copropriétaire du Terroir.

Ce dernier laisse entendre qu’il est difficile de déterminer à quel point le temps sec des dernières semaines a pu affecter les plants.

«Quand il y a trop d’eau, les plants jaunissent et ça se voit tout de suite. En cas de sécheresse, c’est moins évident. La présence de feuilles retournées nous a permis de constater que de petites superficies avaient subi un stress hydrique, mais la situation est loin d’être généralisée», explique le producteur de Dunham.

Les propriétaires de fermes maraîchères devraient cependant être fixés prochainement.

«Il se peut que les épis soient plus petits et que les bouts soient moins remplis. Le maïs sera toutefois bien sucré et nous n’en manquerons pas», avance-t-il.

Quatre variétés

Le Terroir vend du maïs sucré depuis une dizaine de jours. Du Bon appétit, une variété précoce bicolore et du Sweetness, un maïs hâtif considéré comme le plus sucré sur le marché.

«On est ni en avance, ni en retard sur le calendrier des dernières années. On peut parler d’une hâtivité dans la normale», précise M. Rainville.

L’entreprise familiale produit également du Montauk – sa principale variété – et du Allure, une découverte plus récente.

La ferme maraîchère de Dunham consacre une soixantaine d’acres à la culture du maïs et recherche un rendement de 200 poches de cinq douzaines à l’acre.

«On produit environ 10 000 poches de maïs par an», résume M. Rainville.

Le produit est disponible en kiosque jusqu’à la fin septembre.

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