ÉLECTIONS. Alors que s’écoulent les derniers jours de cette campagne électorale municipale, Michel Lafrance dresse un bilan constructif de sa quête de la mairie de Sutton.
Celui qui tente de succéder à Louis Dandenault se dit sensible aux préoccupations des électeurs rencontrés au cours des semaines passées.
Les thèmes du logement abordable pour les jeunes familles, de la diversification de l’économie, de l’accès à une connexion Internet haute vitesse et de la gestion de la circulation ont notamment fait partie des échanges.
M. Lafrance dénote également un vent de mécontentement envers l’administration sortante. «Ce que l’on constate sur le terrain, non seulement dans mon cas, mais aussi chez les autres candidats indépendants, c’est qu’il y a une insatisfaction généralisée à l’égard de l’administration Dandenault.
«Dès le départ, il y a eu une perte de confiance à l’égard des élus, poursuit-il, avec le dossier de la réfection de l’hôtel de ville. L’échéancier a été modifié. Ç’a semé le doute», poursuit-il.
L’aspirant maire dit avoir assisté à plusieurs des réunions mensuelles du Conseil au cours des quatre dernières années. Il y décrit une atmosphère quelquefois lourde. «Ce n’était pas plaisant, la salle était constamment pleine. Il y avait beaucoup de questions, le ton était agressif. Le Conseil tentait de s’en sortir du mieux qu’il pouvait.»
C’est pourquoi il insiste autant sur la transparence et la communication. S’il est porté au pouvoir, il souhaite faire en sorte d’impliquer davantage les citoyens dans le processus décisionnel, «du moins pour les dossiers majeurs», glisse-t-il.
Toujours avec en tête cette idée de clarté, il n’écarte pas de proposer la diffusion des réunions mensuelles du Conseil et de rendre publics les agendas. «Les gens veulent savoir ce qui se passe», termine-t-il.
