Portrait de Cindy Moynan, candidate du Parti vert

Portrait de Cindy Moynan, candidate du Parti vert
Cindy Moynan

POLITIQUE. TC Media poursuit la publication d’une série de portraits des candidats de la circonscription électorale de Brome-Missisquoi, en vue des élections fédérales du 19 octobre 2015. Cette semaine, place à la sixième et dernière candidate, à Cindy Moynan, candidate du Parti vert.

Par Dany Jacques

 

Qui êtes-vous?

58 ans. Née à Montréal, déménagée à East Farnham à l’âge de 6 ans. Les 35 dernières années à Knowlton. J’ai déjà eu une coopérative d’artistes où ils pouvaient vendre leurs travaux, tout en élevant ma famille. Je comprends les complexités des

petites entreprises qui dépendent principalement du tourisme. Je travaille par contrat avec IBM Bromont depuis 2005. Je travaille à changer les lois avec des pétitions pour le bien-être des animaux.

Pourquoi devrions-nous voter pour vous?

Pour le changement, si nous votons pour les mêmes partis, nous aurons les mêmes problèmes. Le Parti vert a la meilleure plateforme pour l’agriculture, le tourisme, l’emploi, les écoles et le bien-être animal.

Quelles sont vos priorités pour la circonscription dans le secteur de Brome-Missisquoi et des Memphrémagog?

L’environnement, le tourisme, les petites entreprises et les écoles, tandis que la classe moyenne est importante. Il ne faut pas oublier que la plupart des gens ne sont pas dans cette classe dans notre région.

Qu’est-ce que le futur gouvernement devrait faire pour rassurer la population en matière de sécurité ferroviaire?

Des lois plus strictes pour le rail et de nouveaux investissements dans le système ferroviaire. Il faut redynamiser les chemins de fer canadiens grâce à de nouveaux investissements et des règlements plus stricts.

Croyez-vous à l’importance de maintenir les petits postes frontaliers?

Les petits postes frontaliers ne doivent jamais être fermés, nous comptons sur eux pour la sécurité, pour les petites entreprises et le tourisme.

Quelle est votre position face à l’actuel débat entourant la gestion de l’offre dans le secteur agricole?

Nous devons restructurer nos marchés agricoles afin d’assurer la subsistance de l’agriculture et de permettre aux exploitations familiales de recevoir leur juste part du dollar de consommation alimentaire. Nous développerons l’agriculture locale à petite échelle et soutiendrons une transition rapide vers l’agriculture biologique plutôt que de verser des subventions onéreuses aux industries des produits agrochimiques, de production alimentaire industrielle et de cultures génétiquement modifiées.

Que feriez-vous pour stimuler l’économie (commerce, industrie, tourisme) dans un contexte de ralentissement économique?

Instaurer un fonds de capital-risque écologique fédéral afin de soutenir le démarrage d’entreprises vertes, locales et viables.

Établir un «programme de capital-risque écologique» financé par le gouvernement fédéral qui contribuera un dollar pour chaque dollar de capital-risque réuni localement, jusqu’à une limite prédéterminée pour chaque collectivité.

Simplifier les formalités administratives en éliminant notamment le dépôt de duplicatas fiscaux. Les organismes gouvernementaux partageront les renseignements à partir d’une base de données commune.

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