Règlementation animale: Cowansville veut tenir un registre et obliger le micropuçage

MUNICIPAL. Le conseil de la Ville de Cowansville a donné un avis de motion afin de modifier l’actuel règlement concernant le contrôle des animaux pour y ajouter un registre des chiens et des chats ainsi que de rendre le micropuçage obligatoire à partir de 2022.

«Au cours des dernières années, nous avons eu plusieurs cas médiatisés impliquant des animaux, a rapporté la mairesse de Cowansville, Sylvie Beauregard, par voie de communiqué. Il est certain que ces cas ont alimenté notre réflexion. La sécurité de nos citoyens est pour nous une priorité. Revoir la réglementation nous permettra d’assurer un meilleur suivi et par le fait même d’assurer le bien-être animal.»

À compter du printemps 2020, afin de pouvoir obtenir un permis animalier et une médaille, qui est déjà obligatoire pour les chats et les chiens, les citoyens devront inscrire leur animal de compagnie au registre des animaux de la municipalité.

«La création du registre des animaux de compagnie viendra simplifier la gestion animalière et surtout, assurer un meilleur suivi des cas plus problématiques, a indiqué Mme Beauregard. Tout chien impliqué dans des situations susceptibles de porter atteinte à la sécurité d’une personne ou d’un animal fera l’objet d’un processus d’enquête visant à évaluer son niveau de risque. Nous aurons également un portrait plus global de la population canine et féline sur le territoire. Quant au port de la médaille, il permet de relier un animal à son propriétaire et de retrouver rapidement le gardien d’un animal perdu.»

Micropuçage

Le micropuçage des chats et des chiens sera rendu obligatoire dès le 1er janvier 2022.

«L’implantation d’une micropuce, en plus d’être peu coûteuse, est aujourd’hui reconnue comme étant l’option la plus fiable et la plus durable en matière d’identification animale, a affirmé le technicien en santé animale et directeur du développement de l’Association des techniciens en santé animale du Québec, Danny Ménard. Une fois implantée, la micropuce est bonne pour toute la vie de l’animal. Elle peut notamment servir à résoudre les litiges concernant la propriété d’un animal, mais surtout, à faciliter le retour d’un animal perdu. L’identification par micropuce permet d’épargner des frais de séjour dans un centre animalier et contribue à diminuer le nombre d’euthanasies inutiles ou inappropriées.»

«Lorsqu’un animal prend la poudre d’escampette, il arrive fréquemment qu’il n’a plus son collier ni sa médaille, a ajouté le conseiller du quartier de Bruck et responsable du dossier, Stéphane Lussier. Le micropuçage devient alors une sécurité pour les propriétaires. Plusieurs animaux sont perdus chaque jour, on peut le constater notamment en regardant les nombreuses publications sur les réseaux sociaux.»

La Ville tiendra deux séances d’information sur le micropuçage le 11 février, à 19h et à 20h.