Un policier de Brome-Missisquoi honoré en Haïti

La journée du 11 février a été riche en émotions pour le sergent Pascal Courtemanche. Le policier de la SQ de Brome-Missisquoi, présentement en mission en Haïti, a reçu une médaille pour souligner sa participation et son implication à la mission de paix à la perle des Antilles.

En Haïti depuis le 19 août dernier, Pascal Courtemanche a reçu cette médaille de maintien de la paix de l’ONU pour avoir complété plus de 90 jours consécutifs de mission. «La remise de médaille m’a apporté une grande fierté du devoir accompli. En même temps, elle représente tous les sacrifices que ma famille doit vivre pour que je puisse poursuivre ma mission… Elle l’a mérité autant que moi!», indique Pascal Courtemanche, dans un échange de courriels.

Ce dernier souligne avoir reçu cet honneur au cours d’une cérémonie hautement protocolaire. Outre le sergent Courtemanche, 66 autres policiers canadiens actuellement affectés à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) ont reçu cette médaille. La remise de médaille qui s’est déroulée le 11 février marquait aussi le 25e anniversaire de participation des services policiers canadiens aux missions de paix internationales. Des hauts dirigeants des neuf services policiers canadiens qui y participent se sont déplacés à Port-au-Prince, à Haïti, pour l’occasion. Des hauts représentants de l’ONU et d’Haïti y étaient également. Actuellement, 81 policiers canadiens sont déployés à Haïti.

Encore six mois de mission!

En Haïti depuis août dernier, Pascal Courtemanche arrive à la moitié de sa mission d’une année. Au départ, il a été affecté à travailler au niveau de l’investigation dans les campements temporaires, puis devait corriger les examens de français des aspirants-policiers haïtiens.

Depuis plusieurs mois, il tient le rôle de journaliste-éditeur au Press Information Office du Commissariat de police. «On fait ressortir le travail de la MINUSTAH dans la colocation avec les policiers haïtiens. Je dois relever tous les beaux projets entre les deux organisations. Je dois aussi suivre les activités dans tout Haïti du Commissaire en chef», racontait le policier-journaliste, en octobre dernier, lors d’un court passage au Québec.

Cette fonction, il l’occupe toujours en plus d’avoir le loisir d’être photographe pour la police. «J’ai la chance de poursuivre mon travail de journaliste, ce qui m’a permis de voyager dans plusieurs secteurs d’Haïti. Depuis le mois de décembre, j’ai également eu à remplacer le photographe officiel des UNPol (Police des Nations Unis)», ajoute-t-il. Quelques-unes de ses photos ont d’ailleurs été publiées sur le site de l’ONU, section Mission de la paix.

Dans ses temps libres, Pascal Courtemanche, en compagnie d’une dizaine d’autres policiers canadiens, poursuit son implication auprès de «La Main Divine», un orphelinat qui a reçu également l’aide antérieure du lieutenant Jocelyn Desrochers, directeur du poste de la SQ de la Haute-Yamaska. «Je travaille à poursuivre mon implication dans cet orphelinat par des actions qui seront durables. Nous avons plusieurs projets en vue qui sont en développement et qui donneront une plus grande autonomie et sécurité à cet orphelinat», conclut Pascal Courtemanche.