Un prototype d’ambulance à l’essai à Cowansville

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Par Claude Hebert
Un prototype d’ambulance à l’essai à Cowansville
Les anciens propriétaires d’Ambulance Cowansville, Réjean Quintin, et son épouse, ont joué le rôle des patients pour les besoins d’un premier exercice d’évaluation. (Photo : Le Guide – Claude Hébert)

SOINS PRÉHOSPITALIERS. Le Groupe Cambi, propriétaire du service ambulancier de Cowansville, fera l’essai d’un nouveau véhicule au cours des prochains mois. Il s’agit de l’ambulance F-350, un prototype de la compagnie québécoise Demers.

Cette nouvelle acquisition, de couleur blanche, vient remplacer un véhicule 2012 affichant 270 000 km au compteur.

«Les services ambulanciers ont l’obligation d’utiliser les véhicules approuvés par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ). À l’heure actuelle, les propriétaires doivent choisir entre le Chevrolet Express et le Ford E-350. Le F-350 de la compagnie Demers pourrait éventuellement venir s’ajouter aux deux véhicules déjà autorisés. Le projet pilote, mené par le gouvernement du Québec, en collaboration avec les services ambulanciers et les syndicats, vise précisément à évaluer les qualités de ce prototype», explique Guillaume Dostie, superviseur de secteurs pour le Groupe Cambi.

Au dire de ce dernier, les fabricants auraient déjà laissé entendre qu’ils pourraient éventuellement mettre fin à la production du Chevrolet Express et du Ford E-350. La fabrication de ces deux types de véhicules n’a pas encore cessé pour autant.

Mise en service

Le prototype acquis le 4 avril dernier, par le Groupe Cambi, pour la desserte du territoire de Cowansville, devrait entrer en service d’ici le 13 avril. Les 18 employés à temps plein et les 17 autres à temps partiel du secteur concerné devraient en faire l’essai à tour de rôle.

«On entend profiter des prochains jours pour compléter l’installation de certains équipements», précise M. Dostie.

Même s’il est plus coûteux que les deux autres véhicules actuellement en circulation, le F-350 de la compagnie Demers se démarquerait de la concurrence sur plusieurs aspects.

«Le véhicule est plus notamment plus ergonomique, plus long (davantage d’espace intérieur) et plus haut (les ambulanciers n’ont plus à marcher la tête penchée dans la boîte).  Le recours à une suspension hydraulique à l’huile – à l’arrière – offre un meilleur confort aux patients, tout spécialement en cas de fracture», résume le porte-parole du Groupe Cambi.

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