Une nomination pour Me Marie-Claude Landry

DROIT. Une avocate bien connue à Cowansville vient d’être nommée à la tête de la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) par le ministre de la Justice Peter MacKay. Me Marie-Claude Landry a obtenu un mandat de sept ans. Son entrée en fonction est prévue pour le 30 mars.

«C’est une opportunité qui s’est présentée à moi et j’ai accepté de remplir ce défi avec beaucoup de fierté», souligne d’emblée l’avocate à propos de cette récente nomination. Elle doit rencontrer ses futurs collègues au cours des prochains jours. «Nous allons avoir à travailler ensemble sur la poursuite des buts et des objectifs de la commission.»  

Cette nomination l’amène à délaisser quelques-unes de ses responsabilités actuelles, puisqu’elle élira désormais domicile dans la région d’Ottawa. Elle devra quitter complètement la pratique du droit. La transition s’organise déjà au cabinet Landry Boucher et associés, qu’elle a fondé à Cowansville, où deux jeunes avocates assumeront les fonctions d’associées. Elle renonce aussi à son rôle de bâtonnière du district de Bedford, dont le mandat de deux ans se terminait bientôt. Il en est de même pour son titre de déléguée de section au Conseil général du Barreau du Québec.     

La CCDP est chargée de recevoir les dossiers de plaintes liés à la discrimination, qu’elle soit basée sur l’âge, le sexe, la religion ou la race, notamment. Celles-ci peuvent alors être réglées par un processus de médiation ou cheminer jusqu’au Tribunal des droits de la personne.

La résidente de Cowansville a été impliquée dans le milieu de la santé pendant une vingtaine d’années, incluant des mandats à la présidence de l’hôpital BMP, puis au CSSS La Pommeraie. Elle a également été à la tête de la Chambre de commerce de Cowansville.

Me Landry a siégé comme membre à temps partiel au Tribunal canadien des droits de la personne de 1991 à 2001. Elle a obtenu un diplôme en droit à l’Université de Sherbrooke en 1989. L’institution d’enseignement l’a d’ailleurs honoré en 2005 pour son implication dans des causes sociales et humanitaires. Le Barreau du Québec lui a décerné la distinction «Avocate émérite» (Ad. E. pour Advocatus Emeritus) en 2009.