Vers un service incendie 2.0 à Bromont et Cowansville?

Une firme externe réalisera, dans les prochains mois, une étude de regroupement entre les services de sécurité incendie de Bromont et de Cowansville, a appris JournalLeGuide.com. Cette tendance au regroupement, observée ailleurs au Québec, pourrait permettre aux deux municipalités d’avoir un service de sécurité incendie 2.0.

Efficacité, temps de réponse, formation des effectifs, création d’équipes spécialisées, prévention, répartition de la main-d’œuvre sur le territoire, entente d’entraide (…). Les défis sont énormes pour les Services de sécurité incendie (SSI).

Qui plus est, le ministère de la Sécurité publique met de plus en plus de pression sur les villes afin qu’elles se regroupent. «Il y a eu d’autres réalisations qui ont eu lieu au Québec et qui ont été des histoires à succès pour un paquet de facteurs. Gilles (Deschamps, directeur du SSI de Cowansville) et moi, on s’est dit que ça valait peut-être la peine d’analyser ça pour arriver au Service incendie 2.0», explique Louis-Philippe Éthier, directeur du SSI Bromont, Brigham et Saint-Alphonse. Il fait notamment référence aux nouvelles réalités et exigences imposées pour être en mesure d’offrir un service à la population avec un bon rapport qualité-prix.

Une étude de 10 000$

Cette idée a fait son chemin et les deux municipalités s’engagent à participer financièrement, à parts égales, à cette étude et injecteront, chacune, une somme maximale de 5 000$. L’étude doit être complétée d’ici le 1er juillet prochain.

«Après, le politique prendra des décisions à savoir si on va plus loin ou non. C’est très embryonnaire», note M. Éthier. Est-ce que les villes vont bénéficier d’une épargne importante? «C’est ce que l’étude va démontrer ou non», indique le directeur Éthier. 

La mairesse de Bromont est claire: l’entente tripartite entre Bromont, Brigham et Saint-Alphonse-de-Granby demeure. «On regarde avec Cowansville s’il y a une opportunité de s’associer pour assurer les meilleurs services possible et aussi de trouver des façons pour réduire mutuellement nos coûts», note Pauline Quinlan.

Pour le maire de Cowansville, Arthur Fauteux, il est également important de bien connaître le dossier avant de se prononcer sur un possible regroupement, un jour qui devrait se pointer prochainement, selon lui. «On veut savoir de quoi on parle. À ce moment-ci, on connait mal les tenants et aboutissants. Il faut que ce soit fouillé, dit-il. […]Et il n’y a peut-être pas juste le regroupement qui peut être parlé là-dedans. On pourrait obtenir une meilleure planification dans la diversité de nos équipements et avoir une complémentarité. Mais ça vaut la peine de regarder.»