HOMMAGE. La ville de Cowansville a rendu un vibrant hommage à Marie-Claude-Landry, nouvelle ambassadrice de la municipalité. Elle a entre autres été digne de ce titre en devenant la première Québécoise à siéger à la Commission canadienne des droits de la personne.
La municipalité a officiellement décerné le titre d’ambassadrice à Marie-Claude Landry en séance ordinaire du conseil de ville le 6 octobre.
La Cowansvilloise qui cumule les titres et les honneurs était bien fière d’ajouter cette corde à son arc. «C’est un honneur pour moi de recevoir ce titre. J’ai passé des années extraordinaires ici», mentionne-t-elle.
Un titre qu’elle remporte pour sa carrière florissante, ses implications, dont plusieurs à Cowansville, et ses distinctions.
Vendredi (23 octobre), Cowansville lui rendait hommage de vive voix devant des amis, d’anciens collègues et des membres de sa famille.
Le maire de Cowansville, Arthur Fauteux, a fait l’apologie d’une carrière exemplaire. «Elle travaille à rendre un meilleur équilibre dans la société. Elle travaille à maintenir le débat public. Elle fait preuve d’intelligence et de créativité dans des fonctions tout à fait exceptionnelles», affirme-t-il.
Professionnalisme, diligence et rigueur sont des qualificatifs qu’a utilisés Arthur Fauteux pour décrire la nouvelle ambassadrice de Cowansville.
Marie-Claude Landry
D’emblée, le maire ainsi que Patrick Boucher, ancien collègue et ami ont fait état de la carrière à Marie-Claude Landry.
Elle a fondé son cabinet d’avocats Landry Boucher en 1993, à Cowansville. Elle a été bâtonnière du Barreau de Bedford, membre d’une commission d’enquête du Conseil canadien de la magistrature et membre du Tribunal des droits de la personne.
À Cowansville, elle a été présidente de la Chambre de commerce, du Centre de pédiatrie sociale en communauté Main dans la Main et de l’Association des établissements de Santé de la Montérégie. Mme Landry a également été présidente du CSSS La Pommeraie.
Femme d’action
«Je suis une femme d’action et non de réaction», dit-elle.
C’est en mars, qu’elle a été nommée à la tête de la Commission canadienne des droits de la personne.
«Ce n’était pas dans mon plan de carrière. Je remercie le ciel de m’avoir donné cette opportunité. C’est une mission et c’est une passion. J’ai les yeux qui brillent et j’ai une équipe extraordinaire»», rapporte-t-elle.
Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, elle doit gérer une équipe de 196 employés et un budget de 22M$. Cela dit, Mme Landry fait des droits des transgenres, des droits des détenus atteints de problèmes de santé mentale, du sort de 7000 migrants actuellement en détention au Canada et de celui des peuples autochtones, ses priorités.
Ainsi, elle s’engage à prendre position et devenir une leader en matière de droits de la personne au Canada.
Elle s’engage également à afficher le cadre que la ville de Cowansville lui a remis dans son bureau du 10e étage au 344 rue Slatter à Ottawa. «Non ce n’est pas sans une certaine mélancolie que j’ai quitté MA ville», relate Me Landry. J’apporte avec moi des souvenirs qui me sont chers».