Brigham reçoit une subvention de 9,1 M$ de Québec pour refaire ses routes
TRAVAUX. La Municipalité de Brigham a reçu plus de 9,1 M$ du gouvernement du Québec pour mener à terme deux grands projets de réfection routière sur son territoire. L’un des deux projets consiste à refaire 4,8 km du chemin Magenta, entre la frontière avec Ange-Gardien et la rue Henri, alors que le second est un amalgame de plusieurs autres chemins de la Municipalité.
L’aide financière a été accordée dans le cadre du Programme d’aide à la voirie locale (PAVL), qui a été bonifié de 310 M$ lors du dernier budget, dont 100 M$ pour aider les municipalités dans le contexte de la pandémie.
«Dans tout le projet de relance, c’est sûr que les investissements en infrastructure font partie de la relance pour se sortir de la pandémie, a déclaré la députée de Brome-Missisquoi, Isabelle Charest, en marge de l’annonce faite lundi à Brigham. L’enveloppe a été bonifiée de 100 M$, ce qui fait que Brigham a pu bénéficier d’une aide financière accrue. Pour une petite municipalité qui a beaucoup de chemins à entretenir avec peu d’habitants, ça a un impact majeur quand ils font des investissements, alors de pouvoir avoir cette enveloppe-là, je pense que ça fait le bonheur de tout le monde.»
«Ça représente plus de 15 ans d’investissements dans la voirie locale, si Brigham le faisait avec son propre budget, a affirmé de son côté le maire de Brigham, Steven Neil. Quand je dis 15 ans, c’est de prendre l’ensemble du budget pour la voirie réparti sur 100 km et juste le mettre dans un endroit. Pour que nous, on réalise ce projet-là en quatre mois — c’est quelque chose qui aurait pris possiblement 20 ans, 25 ans pour une Municipalité d’accomplir par elle-même — c’est extraordinaire.»
L’aide de Québec provient plus spécifiquement du volet Redressement des infrastructures routières locales du PAVL.
«En tant que députée, je parcours la région et je suis à même de constater que certaines routes, particulièrement celles en zone rurale, ont besoin un peu d’amour, a indiqué Mme Charest. Nous savons que l’entretien et l’amélioration de la voirie demande beaucoup d’efforts aux municipalités et nous sommes également conscients que la crise sanitaire que nous traversons a eu et continue d’avoir des répercussions considérables pour les municipalités, notamment en ce qui concerne les projets d’infrastructure.»