Dame Nature gâche le Relais pour la Vie de Cowansville
Même si l’énergie, le soleil et les sourires des participants ont laissé présager une soirée réussie, les vents forts et la pluie ravageuse ont eu raison du 9e Relais pour la vie de Cowansville. Samedi dernier, sur le coup de minuit, les marcheurs ont dû plier bagage en raison du mauvais temps. Malgré tout, plus de 64 400 $ ont été amassés dans le cadre de l’événement.
22 équipes d’une dizaine de personnes et près de 50 survivants ont marché sur le trajet du relais, situé au Centre de la nature de Cowansville. Pendant quatre heures, à tour de rôle, les participants se sont relayés en l’honneur ou en la mémoire d’une personne s’étant battu contre le cancer. Pas moins de 1162 luminaires ont été allumés sur le coup de 21h.
«Participer à la marche est une expérience extraordinaire remplie de moment très émouvant. Ce n’est pas un rassemblement triste, au contraire, c’est un moment de vie intense. Tout le monde est le bienvenu, partout. C’est un événement chaleureux, un moment d’échange dédié à l’accueil et au support», mentionne le comédien Germain Houde, fier porte-parole de la 9e édition du Relais.
Malheureusement, Dame Nature s’est déchaînée vers 22h. Les abris conçus par les équipes de marcheurs se sont envolés au vent. Le puissant orage a obligé tous les participants du Relais pour la Vie à quitter les lieux de l’événement.
«Le comité organisateur s’est concentré sur la sécurité des gens. Il y avait beaucoup de grosses flaques d’eau, le gazon était glissant (…). Après des inspections, ils ont cru qu’il était plus prudent d’arrêter l’événement», explique Cédric Laigniel, agent de développement événementiel pour la Société canadienne du cancer.
«Malgré tout, l’orage n’a pas nui au succès de cette 9e édition. Les premières heures ont été fantastiques. Nous avons amassé beaucoup d’argent et nous avons pu dévoiler le montant avant que les gens quittent le site. C’est seulement décevant pour les gens qui n’ont pas eu la chance de relever le défi de 12h de marche et pour le comité organisateur dévoué qui travaille sur le projet depuis presque 9 mois», ajoute M. Laigniel.