Denis Paradis candidat officiel du PLC dans Brome-Missisquoi

RETOUR – C’est Denis Paradis qui défendra les couleurs du Parti libéral du Canada (PLC) dans Brome-Missisquoi lors des prochaines élections générales. Les militants en ont décidé ainsi, dimanche au Château Bromont, lors de l’assemblée d’investiture de cette formation politique.

L’ancien député et ministre l’a emporté aux dépens d’Étienne Couture et de Tim Reid. L’organisation n’a pas dévoilé le nombre de voix recueillies par chacun des trois candidats, mais on sait que près de 500 personnes ont pris part au scrutin.

Plusieurs observateurs s’entendent pour dire que les membres de l’organisation ont voté dans le sens de la continuité. Ces derniers soutiennent M. Paradis depuis une vingtaine d’années, malgré ses trois dernières défaites électorales aux mains du bloquiste Christian Ouellet (2006 et 2008) et du néodémocrate Pierre Jacob (2013).

Pour Denis Paradis, la convention du 15 février avait des allures de déjà vu. Ce dernier avait été choisi candidat libéral pour la toute première fois, le 13 février 1995, à la suite d’une lutte à trois mettant également aux prises un notaire de Knowlton et un commissaire industriel de Bromont. Cela se passait il y a 20 ans.

Le candidat libéral n’a jamais eu à défendre son poste par la suite au sein de l’organisation de Brome-Missisquoi, ayant été élu par acclamation dans tous les autres cas.

«Le vote d’hier s’est déroulé rapidement, les gens n’ont pas eu à attendre. Il faut dire qu’il s’agissait de la 52e convention de notre parti au Québec et que l’organisation est déjà bien rodée», signale M. Paradis.

La lutte à trois a suscité un véritable engouement au sein des troupes libérales, le nombre de membres en règle dans Brome-Missisquoi ayant grimpé à 1 340 la veille de l’assemblée.

«Déplacer 500 militants, par une journée froide de février, c’est tout un exploit», affirme le candidat élu.

Son adversaire et ancien président du PLC de Brome-Missisquoi, Étienne Couture, est du même avis.

«Chaque candidat a recruté de nouveaux membres et les a convaincus de se déplacer pour venir voter. Il n’y a pas de meilleure recette pour stimuler le membership à quelques mois d’une élection. Le vrai gagnant de la journée, c’est le parti», soutient l’ingénieur de formation.

Le troisième aspirant, Tim Reid, partage l’enthousiasme des deux autres.

«La dernière assemblée d’investiture, tenue il y a quatre ans, n’avait attiré qu’une quarantaine de voteurs. La présence de 500 personnes, à l’assembée d’hier, est un signe très positif pour le PLC», affirme-t-il.

Denis Paradis entend profiter des prochaines semaines pour rassembler les sympathisants des trois candidats «au sein d’une seule et véritable équipe». Il prévoit également aller dîner en tête à tête avec MM. Couture et Reid dans un avenir rapproché.