Des organismes réclament plus d’actions pour l’environnement
ENVIRONNEMENT. La Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire (TROVEP) de la Montérégie a tenu une journée d’action, lundi, afin de presser le gouvernement pour qu’il accorde «autant de valeur au savoir scientifique concernant la crise environnementale qu’à celui entourant la crise sanitaire causée par la COVID-19». Des membres d’Action Plus Brome-Missisquoi se sont d’ailleurs rendus devant le bureau de la députée de Brome-Missisquoi, Isabelle Charest.
«Si le gouvernement du Québec a été capable d’écouter les experts scientifiques et de réagir rapidement pour protéger la population contre une menace dont il a pris connaissance il y a moins d’un an, pourquoi peine-t-il autant à écouter la même communauté scientifique qui sonne l’alerte depuis des années sur les effets dévastateurs du réchauffement planétaire?», a questionné la coordonnatrice de la TROVEP Montérégie, Josée Harnois.
«On le voit même au niveau local, les changements climatiques ont des impacts sur les conditions de vie des populations, particulièrement sur les plus vulnérables, a indiqué pour sa part l’agent de liaison chez Action Plus Brome-Missisquoi, Nicolas Gauthier. En Montérégie et en Estrie par exemple, nous pouvons observer des hausses d’épisodes de chaleur extrême qui ont un impact important chez les populations vulnérables. Lorsqu’on observe également comment les récoltes agricoles sont affectées par les sécheresses, nous pouvons à terme nous questionner sur l’impact futur pour la sécurité alimentaire des personnes et les familles moins nanties.»
La TROVEP croit que le gouvernement devrait plutôt viser une réduction majeure des gaz à effet de serre et non pas une carboneutralité afin de «freiner les changements climatiques et diminuer les hausses prévues de températures prévues qui remettent en question la vie même sur Terre».