Harry Manx en visite à Sutton et à Waterloo
SPECTACLE. Une grosse pointure débarque à Sutton et à Waterloo cet hiver. Le talentueux et sympathique guitariste Harry Manx sera à la salle Alec et Gérard Pelletier les 27 et 28 février ainsi que le 14 mars à la Maison de la Culture de Waterloo.
On le connait vagabond. Harry Manx se promène d’un pays à un autre. Dans les dernières années, il s’est arrêté en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Europe. Heureusement, il revient au Québec, un coin de pays qu’il adore lorsque le mercure est à son plus bas.
«Le Québec est un merveilleux endroit l’hiver. C’est un endroit qui célèbre cette saison comme nulle part ailleurs», dit-il au bout du fil alors qu’il se repose à Southspring, une petite île en Colombie-Britannique qu’il a adoptée depuis longtemps et qui reçoit rarement des flocons de neige.
Il s’arrête à Sutton et à Waterloo pour présenter son nouvel album 20 strings and the Truth qui est disponible chez les disquaires depuis le 10 février dernier.
«Cet album est pour mes fans. Ils me demandaient un album avec ma guitare (Mohan Veena).»
Ainsi, son 10e album en carrière est plus instrumentale que tous les autres. Il y offre sept pièces instrumentales et des versions de Summertime (Gershwin) et Waiting In Vain (Bob Marley).
«Je laisse la musique prendre le dessus. Plus que les mots. Je mets ma vie dans ma musique. Je mets mes émotions, mes idées. Si les gens peuvent ressentir quelque chose, c’est très bien pour moi», laisse savoir celui qui a grandi dans l’homonyme ontarien de Sutton.
Harry Manx est entouré de ses fidèles acolytes: Niel Golden, Clayton Doley, Kelby Mcnair et Wynn Gogol dans cet album teinté de blues américain, mais davantage de musique indienne.
Salle intime: spectacle chaleureux
Chose certaine, le directeur général de la Salle Alec et Gérard Pelletier, Michael Hynes, se réjouit de recevoir pour une deuxième fois ce grand virtuose. «Il est chaleureux comme ça ne se peut pas. Surtout dans une salle intime comme ici. Il est en contact avec son public, il leur parle. Et côté sonore, c’est un des meilleurs», clame-t-il.
À propos de sa Mohan Veena
En février 2014, Harry Manx s’était fait dérobé sa Mohan Veena (guitare) à l’aéroport international de Chicago. Quelques jours plus tard, la police avait récupéré son instrument des mains du voleur. Il avait malencontreusement dû se séparer de son instrument fétiche qu’il détient depuis 20 ans.
«Finalement, c’était une bonne chose, raconte-t-il. J’ai vu un tel engouement de mes amis et de mes fans pour m’aider à la retrouver. Mais un jour, j’ai laissé aller. La musique, ce n’est pas juste un instrument. La musique, c’est dans l’esprit».