La lutte contre l’intimidation, une priorité pour Val-des-Cerfs

Jasmin Roy, président fondateur de la fondation du même nom, a rencontré des élèves de l’école Jean-Jacques-Bertrand, mardi matin à Farnham, dans le cadre du mois de l’intimidation.

Lors de son passage à JJB, l’illustre visiteur a pris la parole devant un auditoire multi-âge composé d’étudiants et d’enseignants. Il en a profité pour échanger avec les participants et faire le point sur la progression de sa démarche en milieu scolaire.

«Cette rencontre visait également à réaffirmer l’engagement de tout le personnel des écoles et des centres de formation de Val-des-Cerfs à lutter de manière concertée contre la violence et l’intimidation dans les établissements scolaires», signale Esther Charrette, agente d’administration en communication à la CSVDC.

Sondage

Val-des-Cerfs n’en est pas à sa première initiative dans ce domaine. En janvier 2013, la commission scolaire avait invité le personnel et les élèves des 35 écoles primaires et sept écoles secondaires de son territoire  à répondre à un questionnaire sur l’environnement socioéducatif de leur établissement. L’organisation de la surveillance et les types d’intervention ont été examinés de manière plus spécifique.

«L’analyse des résultats a permis d’identifier les moments et les lieux les plus propices aux situations de conflit et d’intimidation. Le sondage a aussi révélé que 4 % des élèves de niveau secondaire affirmaient avoir subi un événement d’intimidation», précise Mme Charrette.

La CSVDC a par ailleurs décidé de faire de l’amélioration de l’environnement sain et sécuritaire de l’élève l’un des cinq objectifs de son plan stratégique 2013-2016.

«Nous nous sommes engagés à augmenter de 73 % à 80 % d’ici 2016 le pourcentage des élèves qui perçoivent un climat sécuritaire à l’école», rappelle le directeur général de Val-des-Cerfs, André Messier.

L’utilisation d’un coffret d’aide au personnel scolaire, développé par la Fondation Jasmin, et la présentation de L’autruche, une pièce de théâtre de 45 minutes – interprétée par des élèves du secondaire mais destinée aux élèves du primaire – ne sont que quelques-uns des moyens mis en œuvre pour atteindre l’objectif visé.