La Maison Gilles-Carle maintenant ouverte à l’année longue
SANTÉ. La Maison Gilles-Carle offrira ses services de répit pour les aidants naturels 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Le Regroupement Soutien aux aidants de Brome-Missisquoi est en mesure de bonifier son offre de services pour qu’elle soit sans interruption grâce à la réponse positive récente reçue de la ministre des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais.
«Notre offre de services, au fil des années, on l’a toujours augmentée de façon progressive, a affirmé la présidente du conseil d’administration de la Maison Gilles-Carle, Joannie Tardif. C’était un souhait de la dernière année et demie d’atteindre le 24h/24, 7 jours sur 7, d’offrir les services sans interruption. Ça fait plusieurs mois, sinon une année, qu’on travaille là-dessus.»
«On a moins de demandes actuellement pour les nuitées en début de semaine, mais on maintient l’offre de services quand même pour créer l’habitude que les gens puissent l’utiliser», a indiqué de son côté la directrice de l’établissement de Cowansville, Christine Tougas.
Il y a un an, la maison était ouverte trois jours par semaine. L’horaire a été bonifié à cinq jours par semaine au cours de la dernière année.
«La difficulté, c’était d’avoir des enveloppes, signer des ententes, faire des partenariats, obtenir des subventions récurrents, a fait remarquer Mme Tardif. On ne pourrait pas l’offrir à long terme sans ça.»
«[La ministre] Blais, son financement, c’est 200 000 $ par année, a ajouté Mme Tougas. On a des ententes avec le CIUSSS pour environ 130 000 $ par année. On a notre programme de subvention de base du PSOC, 236 000 $. Au total, pour opérer la maison, ça prend environ 650 000 $ par année. On n’a pas que les services, il faut vivre la maison, nourrir les clients, offrir de la formation au personnel, s’assurer qu’on offre un service de qualité.»
Pénurie de main-d’œuvre
En plein contexte de pénurie de main-d’œuvre, la Maison Gilles-Carle n’y échappe pas, même si la situation n’est pas criante.
Elle est à la recherche d’un ou deux employés pour compléter son personnel.
«À date, on est chanceux, a affirmé Christine Tougas. Dans le personnel qu’on a, il y en a qui accepte de faire des quarts de douze heures au lieu de huit. Ça nous prendrait une ou deux personnes de plus.»
«On vit un peu le même problème que plusieurs entrepreneurs ou organismes communautaires, a relaté pour sa part Joannie Tardif. On est toujours à la recherche de personnel. Cette pénurie de main-d’œuvre-là, on s’en tire quand même bien parce qu’on n’a pas été obligés de fermer des plages horaires ou réduire notre offre de services, on n’est pas là.»